Publié pour la première fois, le « baromètre de l’électronique française Acsiel », fort des résultats d’activité à fin septembre 2016, permet de lire l’évolution de l’activité des secteurs des composants actifs, des circuits imprimés, des équipements & services et du test & mesure.
Acsiel Alliance Electronique, grâce à ses collèges composants actifs, composants passifs, connecteurs & circuits imprimés, sous-systèmes, équipements & services et test & mesure, bénéficie aujourd’hui d’une excellente lecture de l’offre électronique française et de son rôle clé dans les applications industrielles et domestiques. Chacun de ces collèges disposant, parfois depuis de nombreuses années, de ses propres indicateurs d’activité, Acsiel a décidé de les regrouper et de les commenter dans leur ensemble, afin d’apporter une vision plus globale de la situation de l’électronique en France, au travers de l’activité de ceux qui développent et/ou consomment cette électronique. Sachant que nos collègues du SPDEI (Distribution) et du Snese (Sous-traitance) ont leur propre communication, la communauté disposera désormais d’une analyse exhaustive de la situation.
Publié pour la première fois, le « baromètre de l’électronique française Acsiel », fort des résultats d’activité à fin septembre 2016, permet de lire l’évolution de l’activité des secteurs des composant actifs, des circuits imprimés, des équipements & services et du test & mesure. Les courbes correspondent à une moyenne glissante sur quatre trimestres, par rapport à un niveau de référence fixé à la moyenne des quatre trimestres de l’année 2010.
Première remarque : on peut constater une différence importante de comportement entre le test & mesure relevant principalement de l’investissement (le test et la mesure ayant un cycle majoritairement pluriannuel) et les trois autres indicateurs relevant principalement de l’activité (même si l’activité équipements & services peut s’analyser en deux parties : services & consommables relevant principalement de l’activité et équipements relevant de l’investissement).
Deuxième remarque : on peut constater par contre que les composants actifs, les circuits imprimés et les équipements de production ont un comportement plus cohérent, cautionnant l’intérêt de les commenter dans leur ensemble.
Troisième remarque : la tendance est haussière en général, même s’il convient de « nuancer » la situation, en abordant le sujet par les applications. Nous détaillerons ces résultats par applications dans notre numéro de janvier du mensuel “ElectroniqueS”.
En conclusion, une électronique française dynamique et innovante, parfois même pionnière, parce qu’au coeur des grands sujets du moment (défense, véhicule autonome, Internet des objets). Il est vrai que l’électronique française bénéficie aussi d’une structure de marchés très diversifiée (aéronautique & défense, automobile, telecoms, industriel, éducation, recherche publique et privée), qui permet de multiples opportunités, même si parfois le volume reste limité.
Mais il faut rester conscient que si la R&D française sait innover, il lui faut des grands projets à servir ; si la créativité française s’épanouit dans l’Internet des objets, il reste parfois difficile d’industrialiser en France. Il faut donc poursuivre l’effort, de la part de tous les acteurs de cette industrie, mais aussi de la part de nos pouvoirs publics : il faut impliquer la France et l’Europe dans de grands projets, il faut aider et motiver nos jeunes générations à servir la technologie avec des formations adéquates, il faut aider nos champions non seulement dans la R&D mais aussi dans l’Industrialisation.
L’électronique est au coeur de tous les défis sociétaux d’un grand pays (santé, sécurité, éducation, communication, transport…), Acsiel Alliance Electronique, par une communication désormais régulière de notre vision du rôle et de la place de l’électronique française, souhaite contribuer à cette mobilisation générale. Prochain rendez-vous au début du 2è trimestre 2017.