Bien que les entreprises maintiennent leurs efforts pour motiver et fidéliser leurs équipes (53%), elles connaissent des difficultés croissantes à trouver les bons candidats avec une augmentation de 17 points par rapport à 2011 (67% contre 50%).
Les cabinets Deloitte et In Extenso ont réalisé une enquête afin d’identifier les leviers qui contribuent au développement des entreprises technologiques et de connaître leur perception des dispositifs mis en place par les pouvoirs publics. Face à la crise, les entreprises restent globalement sereines, ainsi 75 % des répondants envisagent de continuer à recruter cette année et un quart seulement prévoit de devoir reporter certains projets de développement. Pour les entreprises réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 5 millions d’euros, 36 % d’entre elles ne prévoient pas de recruter cette année.
On note également que 40 % des entreprises, toutes tailles confondues, ont décidé de coupes budgétaires, soit une hausse de 14 points par rapport à 2011, et 32 % d’entre elles prévoient des difficultés pour financer leurs projets. En outre, pour les entreprises réalisant entre 5 et 25 millions d’euros de chiffres d’affaires, 28 % envisagent de délocaliser une partie ou la totalité de leur activité.
Bien que les entreprises maintiennent leurs efforts pour motiver et fidéliser leurs équipes (53 %), elles connaissent des difficultés croissantes à trouver les bons candidats. Selon 36 % des répondants, pouvoir évoluer régulièrement constitue un élément de fidélisation pour les nouvelles recrues. Près d’un tiers des entreprises misent également sur l’ouverture à l’international pour faire évoluer leurs ressources humaines. Elles ne sont en revanche que 18 % à offrir des avantages extra-salariaux pour fidéliser les compétences en interne.
Les fonds personnels représentent cette année encore une partie importante du financement des entreprises qui sont 39 % à utiliser leurs fonds propres. 55 % des entreprises ont recours à des financements externes. Ce type de financement est réparti principalement entre le prêt bancaire (18 %) et la levée de fonds (18 %).
Plus de la moitié (54 %) des entreprises interrogées envisagent d’avoir recours au financement bancaire dans les deux prochaines années et 38 % dans les 12 mois à venir, ce résultat passe à 69 % auprès des entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à 25 millions d’euros. 57 % des répondants comptent lever des fonds dans un avenir proche (2 à 3 ans), 24 % prévoient d’y recourir au cours des 12 prochains mois.
Les entreprises se déclarent globalement satisfaites des dispositifs mis en place par l’Etat. Le CIR (Crédit d’Impôt Recherche) remporte 82 % d’avis favorables et le JEI (Jeunes Entreprises Innovantes) 63 %, bien qu’à peine la moitié des entreprises jugent leur activité concernée par cette initiative. En revanche, elles sont 60 % à affirmer que les nouvelles dispositions en matière de fiscalité (plus-values, stock-options, intéressement) pourraient modifier leurs projets.
Pour les entreprises de plus de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires, l’attente majeure concerne la mise en place d’une politique d’innovation du gouvernement (71 %).
Enfin les entreprises notent sévèrement les pôles de compétitivité qui, selon une grande majorité d’entre elles, ne répondent pas à leurs attentes en termes de relations avec les grands groupes, de développement international et de recherche de financement.