Retardées à cause du Covid-19, l’attribution de fréquences dans la bande 3,4-3,8 GHz se discutera entre les quatre opérateurs mobiles retenus.
Le premier développement a déjà permis à Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR d’obtenir chacun pour 350 millions d’euros un bloc de 50 mégahertz (MHz). Des enchères constitueront la suite de cet octroi, avec 11 blocs de 10 MHz restants comme fréquences disponibles. La mise minimum pour chaque bloc est de 70 millions d’euros, chaque opérateur ne pouvant pas détenir plus de 100 MHz. Le gouvernement espère récupérer au minimum 2,17 milliards d’euros pour le total des fréquences.
Les gagnants devront disputer une autre enchère en octobre pour le ciblage des fréquences. Par la suite, les autorisations délivrées par le régulateur français des télécoms, vraisemblablement en octobre ou novembre légitimerons les premiers services commerciaux dans la bande 3,4-3,8 GHz.