NeuroVigil et l’American Senior Housing Association collectent des données d’activité cérébrale en provenance de retraités avec pour objectif d’identifier les paramètres de la vie courante influant le plus sur le vieillissement du cerveau.
NeuroVigil, éditeur américain d’algorithmes dédiés à la détection d’activités neurobiologiques et concepteur de l’iBrain, un dispositif de détection de l’activité neurologique, travaille en partenariat avec l’Asha (American Senior Housing Association) à la collecte d’une grande quantité de données chez des volontaires logés dans les maisons de retraite, dans le but d’identifier les facteurs de la vie courante (sommeil, régime…) susceptibles de causer le vieillissement du cerveau.
Pour cela, NeuroVigil a prévu de distribuer, dans un premier temps, quelques 20 000 iBrain. Ce dispositif utilise l’algorithme Spears qui convertit les données EEG (électroencéphalographie) en une carte de l’activité cérébrale et repère les séquences inhabituelles du fonctionnement cérébral.
« En tant qu’organisation soucieuse de l’amélioration de la qualité de vie des seniors, nous avons investi énormément pour développer des programmes de nutrition, de bien-être et d’enrichissement cognitif. Nous avons besoin d’analyser, sur une grande échelle, l’impact de ces activités, et sommes heureux d’être assistés, pour cela, par NeuroVigil », déclare David Schless, le président d’Asha.
« La plupart des données de santé qui seront utilisées au XXIème siècle ne proviendront plus des laboratoires mais, en grande majorité, de la vie quotidienne de populations identifiées », note le docteur Philip Low, pdg fondateur de NeuroVigil (photo).