Le secteur le plus concerné est celui des services internet, avec un montant de 531 millions d’euros levés pour 106 opérations. Il concentre à lui seul 32% des investissements en valeur.
EY (Ernst & Young) publie les résultats pour le premier semestre 2018 du baromètre du capital-risque en France. Cette étude recense les opérations de financement en fonds propres des entreprises en phase de création ou durant leurs premières années d’existence, en date d’opération du 1er janvier au 30 juin 2018 et publiées avant le 6 juillet 2018.
Au premier semestre de 2018, 1,952 milliard d’euros ont été levés pour 333 opérations, avec un montant moyen de 5,8 millions d’euros. La levée la plus importante est celle opérée par Voodoo avec 169 millions d’euros. Le secteur le plus concerné est celui des services internet, avec un montant de 531 millions d’euros levés pour 106 opérations. Il concentre à lui seul 32% des investissements en valeur.
Le secteur des sciences de la vie se place en seconde position en valeur, avec 365 millions d’euros levés et 36 opérations. Suivent ensuite les secteurs des logiciels, technologie et jeux vidéo avec des montants de 763 millions d’euros cumulés.
Au premier semestre de 2018, la région Ile-de-France a concentré 73% des investissements en valeur. La région Auvergne-Rhône-Alpes arrive en seconde position avec 7%, suivie par la région Occitanie (5%).
Les levées de fonds supérieures à 50 millions d’euros augmentent en volume mais diminuent en valeur pour le Royaume-Uni et l’Allemagne au le premier semestre 2018 par rapport au premier semestre 2017. Pour la France, le nombre de ces opérations est passé de 3 à 4 et leur proportion par rapport au montant total levé sur le semestre est passée de 15% à 17%.
« La tendance se confirme. La France est de retour sur le devant de la scène économique. Les résultats de notre baromètre semestriel de l’investissement dans les entreprises innovantes confirment la dynamique actuelle de l’économie tricolore et en particulier de son écosystème de start-up et de scale-up. Dans le sillage du baromètre EY 2018 de l’attractivité de la France, ils témoignent également du regain d’intérêt des investisseurs étrangers pour nos entreprises, notamment celles appartenant au secteur du numérique. Paris devient l’une des « place to be » pour qui veut lancer et financer un projet innovant, se permettant même de dépasser Londres », commente Franck Sebag, associé EY.