Le sous-traitant électronique Seico a annoncé la reprise de la start-up Joyeuse, pour laquelle il réalise depuis 2018 les cartes électroniques et l’assemblage de ses conteuses pour enfants. Seico s’est dit convaincu du potentiel des conteuses fondé sur leur « ergonomie unique », et a déterminé un « projet de reprise solide qui ouvre de nouvelles perspectives pour Joyeuse, tant en France qu’à l’international ».
La décision a été notifiée par le tribunal de commerce de Paris le 11 août dernier. Les détails financiers de la reprise demeurent chasse gardée chez Seico. Les fondateurs de Joyeuse que sont Mathieu Roumens, Marie Garidou et Valérie Latour-Burney accompagneront ce « renouveau ». Pour Éric Lamboley, le président de Seico, le rachat permet de « […] consolider la position de Joyeuse sur ses marchés, de renforcer la communication de Noël et d’envisager des innovations futures qui sauront séduire plus largement les familles ». Quant au cofondateur de Joyeuse (dont la création remonte à 2017), Mathieu Roumens, il affirme [que] « nous avions besoin d’un partenaire solide pour écrire le prochain chapitre de l’histoire de Joyeuse. Nous sommes très honorés que Seico, notre partenaire industriel historique, nous apporte les ressources nécessaires pour sécuriser la saison de Noël 2023 en termes d’approvisionnement et de communication, et pour explorer de nouvelles opportunités en France et à l’international. Nous disposons désormais de moyens puissants pour concrétiser notre engagement envers l’innovation et la croissance au service des enfants ».
Seico, basé à Malville près de Nantes, a été créé en 1981. La société emploie une centaine de salariés et réalise un chiffre d’affaires de 18 millions d’euros. Membre actif du « French Fab », l’entreprise conçoit et réalise des cartes électroniques et des câbles. Elle assure également des bancs de tests électroniques, l’intégration mécatronique et le service après-vente de ses productions.