Le mois dernier aux États-Unis, la secrétaire d’État au commerce, Gina Raimondo, a annoncé qu’une demande volontaire d’informations serait adressée aux grandes entreprises dont celles du secteur des puces. Cette demande vise (en partie) à comprendre les raisons de la pénurie de semi-conducteurs. Les entreprises ont 45 jours pour y répondre. Si elles ne le font pas, Gina Raimondo avait indiqué que le gouvernement disposerait d’autres moyens qui obligeraient ces entreprises à fournir ces données.
Une décision qui a suscité de nombreuses réactions au sein des industriels et la crainte de voir divulguer des informations sensibles. C’est dans ce cadre que TSMC a tenu a rassuré ses clients. « Nous ne divulguerons certainement pas les informations sensibles de notre entreprise, en particulier celles qui concernent nos clients », a déclaré mercredi l’avocate générale de TSMC, Sylvia Fang. « Si c’est pour résoudre des problèmes de chaîne d’approvisionnement, nous verrons comment nous pouvons faire au mieux pour les aider », a-t-elle ajouté.
Sylvia Fang a indiqué que TSMC était encore en train d’évaluer le contenu du questionnaire que les États-Unis ont envoyé aux entreprises pour qu’elles le remplissent.
Le gouvernement américain prépare une FAQ qui sera bientôt publiée pour aider les entreprises à remplir ce questionnaire.
De son côté, le gouvernement taïwanais a déclaré qu’il respectait la législation et les règles commerciales américaines, mais qu’il aiderait les entreprises taïwanaises si elles recevaient des « demandes déraisonnables ».