C’est l’heure de rendre ses copies. Aujourd’hui marque la date limite imposée aux industries mondiales de composants pour répondre à la « demande volontaire d’informations » émise par le gouvernement américain. Celle-ci a pour but de comprendre où les goulets d’étranglement se situent sur la chaîne d’approvisionnement des semi-conducteurs afin d’y remédier.
Gina Raimondo, la secrétaire américaine au Commerce, avait laissé 45 jours aux industriels pour répondre. Mais SK Hynix et Samsung Electronics prévoiraient, selon Reuters, de « laisser de côté des informations détaillées ».
Nombreux sont ceux qui avaient déjà émis des inquiétudes quant à une possible divulgation de données sensibles. Le Taïwanais TSMC était l’un des premiers à affirmer qu’il ne transmettrait pas ces informations à la Maison Blanche.
Si, dans la demande américaine, certaines questions sont d’ordre général, d’autres le sont beaucoup moins. Parmi celles-ci figurent des questions sur les plans d’augmentation de la capacité, sur les trois principaux clients pour chaque produit, etc.
Les réponses ne devraient donc pas totalement satisfaire Gina Raimondo. Elle avait prévenu que si les entreprises ne se pliaient pas à cette demande, les États-Unis serait plus « agressifs ».