La secrétaire d’État américaine au Commerce, Gina Raimondo, a averti les entreprises chinoises défiant les restrictions américaines sur les exportations vers la Russie qu’elles pourraient ne plus avoir accès aux équipements et logiciels dont elles ont besoin pour fabriquer leurs produits.
Particulièrement visé, le fondeur chinois SMIC. Gina Raimondo a ainsi affirmé dans une interview donnée au New York Times que les États-Unis pourraient « essentiellement fermer SMIC parce que nous l’empêchons d’utiliser nos équipements et nos logiciels ».
A Pékin, un porte-parole du gouvernement a indiqué que la Chine « s’opposait à toute sanction unilatérale de la part des États-Unis ». Il a par ailleurs insisté pour que les décisions américaines « ne portent pas atteinte aux droits et aux intérêts de la Chine ».