Lundi, les États-Unis ont modifié leurs règles d’exportation en matière de puces vers la Chine. Ces mesures restrictives concernent notamment de nouveaux contrôles sur les mémoires HBM, les logiciels pour la conception et la fabrication de semi-conducteurs et les équipements de fabrication. Le gouvernement de Joe Biden a également ajouté 140 entreprises chinoises sur sa liste noire.

Ces nouvelles mesures ont pour objectif de ralentir le développement de puces d’IA par la Chine et d’entraver l’évolution d’un écosystème chinois « construit aux dépens de la sécurité nationale des États-Unis et de leurs alliés », souligne le bureau américain de l’Industrie et de la Sécurité.

« Cette mesure est le point culminant de l’approche ciblée adoptée par l’administration Biden-Harris, de concert avec nos alliés et partenaires, pour entraver la capacité de la République Populaire de Chine à produire elle-même des technologies de pointe qui représentent un risque pour notre sécurité nationale, a déclaré la secrétaire américaine au Commerce, Gina Raimondo. Le renforcement de nos contrôles à l’exportation souligne le rôle central du ministère du Commerce dans la mise en œuvre de la stratégie de sécurité nationale des États-Unis. Aucune administration n’a été plus sévère que l’administration Biden-Harris dans la lutte stratégique contre la modernisation militaire de la Chine par le biais des contrôles à l’exportation. »