Lancé en janvier 2022 dans le cadre de France 2030, l’appel à projet « première usine » a pour but de faciliter l’étape d’industrialisation des start-up. Il est doté d’une enveloppe de 550 millions d’euros sur la période 2022-2026. Au vu du nombre de dossier reçus, le gouvernement affirme que la French Tech, « historiquement tournée vers le numérique, voit de plus en plus émerger des projets d’usines issus de start-up et devient un moteur essentiel de réindustrialisation ». Les lauréats sont classés selon cinq thématiques : l’agroalimentaire, la santé, la chimie et les matériaux bas carbone, la robotique, l’électronique et le spatial, et les nouvelles mobilités.
Parmi les 18 projets sélectionnés, on en retrouve trois dans le secteur de la santé et notamment Wandercraf, membre du French Tech 120 et spécialiste de la robotique de marche autonome pour les personnes à mobilité réduite. En robotique appliquée à la santé, eCential Robotics, un spécialiste de la robotique chirurgicale, est aussi lauréat.
Deux projets ont été choisis dans la thématique robotique, électronique et spatial : l’un appelé XSun qui vise l’implantation d’une usine de production de drones solaires, et l’autre nommé Leeds et proposé par Erems, une entreprise du spatial spécialisée dans l’électronique d’instruments et d’équipements embarqués.
De plus, quatre entreprises ont été lauréates dans le secteur des nouvelles mobilités. Limatech développe une nouvelle génération de batteries au lithium pour l’aéronautique ; Bellatix est spécialisé dans la production de composants intelligents qui simplifient l’utilisation et améliorent le rendement des vélos électriques ; Atamey conçoit et fabrique des stations de recharge d’hydrogène vert ; et enfin Ampère (à ne pas confondre avec la filiale de Renault) développe des bornes de recharge électriques.