Un grand nombre d’aficionados de la Hi-Fi connaissent Marantz, marque d’origine américaine mais passée sous l’égide de Philips, puis de l’Américain Sound United. Sa filiale Mek (Marantz Electronics) est probablement moins connue ; elle a pourtant lancé sa première machine d’inspection optique automatique en 1996.
Aujourd’hui, la société propose une nouvelle génération de machines d’inspection de pâte à souder (SPI) 5D (technologie qu’elle a initiée en 2009), la Mek ISO-Spector S2 5D, censée permettre aux fabricants de régler et d’ajuster rapidement et facilement leur processus d’impression. La technologie brevetée du capteur d’inspection 5D permet de capturer simultanément des images en couleur 2D et 3D, reproductibles via un unique capteur. Il autorise la capture à grande vitesse avec résolution commutable à la volée, des mesures sans ombre à l’aide d’un double traitement d’image combiné 3D/5D, l’inspection au-delà de l’ouverture, sans compter celles du volume, de la surface, du décalage en hauteur, du pont et de l’affaissement, auxquelles s’ajoute la détection des anomalies d’impression.
Les éléments les mieux inspectés en 2D, tels que le décalage de zone et les ponts, sont visualisés en couleur. Grâce à l’inspection des couleurs, l’ISO-Spector S2 peut opérer le distinguo entre la pâte, le masque de soudure, la sérigraphie et d’autres caractéristiques du PCB. La mesure du volume et de la hauteur en 3D est combinée à l’inspection 2D en temps réel, au contraire d’autres systèmes SPI 3D « qui inspectent uniquement dans la troisième dimension (axe Z) et font des hypothèses extrapolées sur l’image 2D », affirme Mek. En utilisant un pochoir et une couche de pâte Gerber, la programmation dure classiquement moins de cinq minutes grâce au logiciel de conversion Gerber exclusif à Mek, en ligne ou hors ligne. Le logiciel de contrôle statistique des processus Mek SPC-One pour l’inspection de la pâte à souder délivre des commentaires détaillés en direct, permettant à l’opérateur de diagnostiquer les problèmes de processus d’impression. Des histogrammes et graphiques de transition aident les utilisateurs à évaluer la fiabilité des processus.
