Pas toujours évident d’exercer des activités commerciales depuis Angleterre vers les pays européens. Conscient de la difficulté, le distributeur Anglia Components a décliné sa plateforme de commerce électronique Anglia Live vers l’Europe, en investissant lourdement dans son infrastructure logistique et son site web.
Au cours des cinq dernières années, Anglia affirme avoir connu une croissance constante plus rapide que le marché, et entend dupliquer son modèle en Europe avec son service Anglia Live. Tout simplement nommé Anglia Live Europe, il proposera donc un service standard en 48 heures depuis son centre de distribution britannique DDP (delivered duty paid) expédié par FedEx via son hub parisien, avec une facturation disponible en plusieurs devises. Plus précisément, les clients peuvent passer des commandes en euros ou en dollars américains. Les commandes passées avant 17h du lundi au jeudi et 12h30 le vendredi seront expédiées le jour même ; il n’y a pas de valeur minimum de commande, mais celles supérieures à 50 euros bénéficieront d’une livraison DDP gratuite ; les commandes inférieures nécessitent, elles, de mettre la main au portefeuille avec des frais de service atteignant 20€.
En outre, les clients auront une visibilité continue des stocks présents et à venir. Les autres fonctionnalités comprennent un moteur de recherche paramétrique complet, des références croisées aux normes de l’industrie, et les notifications de modification ou de résiliation de produit. Les produits bénéficient d’une traçabilité complète du lot jusqu’à l’emballage du fabricant, même en cas de quantités modifiées. Karen Ward, la directrice commerciale du distributeur, précise : « Anglia peut rivaliser en termes de prix, de disponibilité et de livraison avec n’importe lequel de ses concurrents. Nous avons identifié qu’il existe une lacune sur le marché pour un distributeur numérique à l’échelle européenne offrant un service compétitif à partir d’un inventaire détenu localement. Invités par de grandes franchises à proposer notre service en Europe, c’était une opportunité que nous ne pouvions tout simplement pas refuser ».
