Le fabricant franco-italien STMicroelectronics a démenti, hier, les accusations de délit d’initié par le biais de son conseil de surveillance. « Les accusations concernant les transactions personnelles effectuées par les deux membres du directoire de la société à la veille des publications des résultats financiers sont fausses. Les ventes d'actions effectuées pendant la période d'interdiction (blackout period) de la société ont été réalisées par l'administrateur du plan d'actions de la société, par le biais d'une procédure automatique, afin de se conformer aux règles fiscales suisses pour les membres du directoire, et étaient légales et conformes à la politique de la société. »
Par ailleurs, ST veut mettre fin aux rumeurs de départ de son dirigeant, Jean-Marc Chéry, après les résultats en baisse de l’entreprise, le conseil de surveillance lui ayant renouvelé son soutien.
Le groupe a également détaillé son plan de remodelage industriel. ST compte renforcer ses actifs clés en R&D technologique, conception et production en grands volumes grâce à l’automatisation et à l’IA.
Les investissements prévus jusqu’en 2027 se concentreront sur les infrastructures de fabrication sur tranches en silicium de 300 et 200mm.
Côté emploi, le « redimensionnement de la base de coûts » devrait se traduire par le départ de 2800 personnes maximum au niveau mondial, « sur la base du volontariat durant une période de trois ans, en plus de l’attrition naturelle. »