L’histoire remonte au mois de juillet 2021, lorsque l’université de Purdue décide de poursuivre en justice ST et sa filiale américaine, estimant que la société a créé et vendu des transistors Mosfet qui violent l’un de ses brevets.
Lundi, le jury a rendu son verdict à l’issue du procès qui s’est ouvert le 27 novembre à Waco au Texas. Ce dernier a conclu que STMicroelectronics avait effectivement commis une infraction dans cette affaire. Le tribunal fédéral a ainsi condamné le fabricant à verser 32,5M$ à l’université de Purdue.
Affirmant que les preuves étaient « accablantes », l’un des avocats de l’université américaine a déclaré que ST pourrait devoir payer 100M$ de plus dans le cadre de redevances avant l’expiration du brevet qui interviendra en 2026.
D’après Reuters, ST affirme que le brevet en question était invalide et a déclaré qu’il ferait appel de ce verdict.