Les restrictions américaines imposent à Nvidia l’obtention d’une licence pour exporter ses circuits intégrés H20 ou toute puce présentant des capacités similaires. AMD est soumis aux mêmes règles pour sa puce MI308 et les produits équivalents. L’objectif ? Empêcher la Chine d’accéder aux technologies les plus avancées, et permettre ainsi aux États-Unis de conserver leur avance dans la course à l’intelligence artificielle. Si les puces H20 ne sont pas les plus performantes de Nvidia en matière de capacités de calcul, elles pourraient toutefois servir au développement de supercalculateurs ou d’applications militaires. Le géant américain des puces a estimé que ces restrictions d’exportation – qui visent la Chine, Hong Kong et Macao – allaient tout de même lui coûter environ 5,5 milliards de dollars de charges liées aux produits H20 (stocks, engagements d’achat, etc.).
Les restrictions d’exportation sur les puces d’IA vont coûter cher à Nvidia

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