A travers le projet PREVAIL (Partnership for Realization and Validation of AI hardware Leadership), le CEA-Leti (France), l’imec (Belgique), le Fraunhofer-Gesellschaft (Allemagne) et le VTT (Finlande) s’unissent pour accélérer le développement des technologies de puces dédiées à l’IA.
PREVAIL, qui est une plateforme multi-hub en réseau, va permettre aux quatre organismes de R&D (RTO) d’offrir des capacités de conception, de fabrication (prototypage) et de test dans le domaine de l’IA. Le projet sera accessible aux concepteurs de l’UE d’ici mai 2026. « L’objectif ultime du projet PREVAIL est de doter l’Europe d’une infrastructure de fabrication avancée facile d’accès, permettant aux utilisateurs de fabriquer des échantillons de recherche précoce de produits innovants et fiables et d’accélérer leur commercialisation, a déclaré Sergio Nicoletti, directeur du développement commercial du CEA-Leti et directeur du projet PREVAIL. Tout en amenant leurs technologies de pointe à un niveau de maturité plus élevé et en donnant aux utilisateurs la possibilité de fabriquer et de tester des prototypes d’IA basés sur ces technologies, les RTO récolteront aussi les bénéfices de ces partenariats. »
Le projet va également favoriser l’équipement de nouvelles lignes pilotes pour les quatre organismes de recherche, destinées au développement de technologies d’intégration 3D.
Lancé fin 2022, le projet devrait permettre la création de TEF Edge AI HW (Testing and Experimentation Facility for Edge-AI Hardware) en s’appuyant sur les installations de fabrication, de conception et de test sur tranches de 300mm des RTO.
En plus de cela, le consortium fournira des kits de conception de processus (PDK) compatibles avec les outils de CAO standards.
PREVAIL marque la première étape de la volonté de l’UE de « relier les différentes infrastructures des RTO, synchroniser et coordonner leurs investissements afin de minimiser les doublons et augmenter conjointement les niveaux de maturité technologique (TRL) des outils en cours de développement. »
Le coût de ce projet estimé à 156M€ sera supporté par les pays des RTO et la Commission européenne.