L’organisation internationale Industry IoT Consortium (IIC) a annoncé avoir actualisé son architecture de référence pour l’Internet industriel (IIRA) avec une version 1.10. Celle-ci répond aux enjeux des systèmes IoT (Internet des objets) industriels actuels et des tendances de l’industrie, comme la convergence de l’informatique (IT) et de l’OT (technologies d’exploitation), les jumeaux numériques, les systèmes composés de sous-systèmes indépendants et l’intégration d’utilisateurs numériques « non humains ».
Elle résulte des commentaires émis par les membres de l’organisation : « leurs suggestions d’amélioration reflètent leur expérience du monde réel. La v1.10 de l’IIRA aide les praticiens qui développent des systèmes IoT industriels dans tous les secteurs à répondre à leurs exigences système », explique Daniel Young, directeur général chez Toshiba America, l’un des auteurs du cadre. Les sections essentielles de l’IIRA, dénommées Business, Usage, Functional et Implementation, demeurent similaires, mais le nouvel IIRA inclut le mappage des fonctions essentielles de l’IoT industriel aux catégories d’exigences du système : cela aide les organisations à comprendre quelles fonctions répondront le mieux à leurs besoins.
Autre ajout à l’IIRA v1.10 : de nouveaux modèles d’architecture utilisables par les concepteurs de systèmes afin de personnaliser les fonctionnalités et les implémentations d’un système standard. « L’IIRA v1.10 illustre également comment les concepteurs de systèmes peuvent superposer des modèles entre eux (ou avec différents modèles d’architecture) pour les aider à créer de nouvelles implémentations de système à partir d’une collection de modèles bien compris ».
Etablie à Boston et créée en 2014, l’ICC a pour fonction de fournir « une valeur commerciale transformatrice à l’industrie, aux organisations et à la société en accélérant l’adoption d’un Internet des objets fiable ». L’ICC vise les principaux secteurs verticaux de l’informatique, des réseaux, de l’université et de la recherche, de la fabrication, de l’énergie, des services publics et de la santé. L’organisation apporte des « cadres de bonnes pratiques » et des liens avec les organismes d’élaboration de normes.