Des nouvelles de CSI Sud-Ouest, ravagé par un incendie en 2024

Le 12/03/2025 à 8:20 par Arnaud Pavlik

Fin juillet 2024, le sous-traitant CSI Sud-Ouest était victime d’un incendie volontaire qui voyait partir en fumée près de 2000 m2 et plus de 10 millions d’euros d’outil productif.

Depuis cette date, le Toulousain et ses équipes se sont démenés pour maintenir l’activité. Le spécialiste de la réalisation de PCB pour le Mil-Aéro et l’espace vient d'établir le bilan des deux derniers mois écoulés. En premier lieu, les conditions de travail sont redevenues « correctes » pour les salariés en activité. Un réseau informatique, hébergé chez la maison mère Cimulec, avait été rebâti dans l’urgence juste après l’incendie : depuis février, l’ensemble a été rapatrié chez CSI. Ce mois correspondait aussi à l’échéance de certification EN9100/ISO 9001 ; dans cette optique, « il nous a fallu en quelques mois passer d’un fonctionnement axé sur un processus de fabrication central à une organisation orientée autour du transfert d’activités vers nos partenaires fabricants français et européens ». Dans ce cadre, il s’agissait « d’aider les clients à trouver des solutions fiabilisées dans des délais acceptables, et qui respectent les règles élémentaires de gestion de configuration ».

L’attention s’est particulièrement portée sur le Plan de continuité d’activités du Toulousain. Il englobe la gestion du sinistre, le projet de reconstruction, la gestion du personnel et les interactions avec les institutions. Bonne nouvelle : « la reconduction s’est effectuée sans remarque, en mettant en avant la satisfaction de grands donneurs d’ordre aéronautiques et des institutions ». Concernant l’outil productif, ont été commandées toutes les machines obéissant à un cahier des charges spécifique, c’est-à-dire impliquant une fabrication personnalisée. CSI mentionne deux lignes de galvanoplastie, une ligne de dorure, une pour la préparation de surface, une ligne de développement film, une gravure acide, une ligne de strippage film, une ligne d'oxydation, une ligne de gravure ammoniacale, une ligne de strippage étain, et une ligne de développement vernis, plus une station d’épuration.
Quid de la reconstruction ? L’arrêté préfectoral sera validé fin avril par le Coderst (Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques), condition sine qua non pour démarrer le gros œuvre. Dirigée par Éric de Ponthaud, la société a indiqué que « le meilleur est à venir ».

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