En 2023, le spécialiste hessois des flux Emil Otto commercialisait son produit EO-G-006, un flux à base d’eau sans nettoyage destiné au brasage à la vague, manuel et sélectif des circuits imprimés. Il contient des additifs activateurs organiques, sans halogène, spécialement adaptés aux processus de brasage. Ses variantes A et C arrivent désormais sur le marché, avec une plus faible teneur en solides.
« L’EO-G-006 à base d’eau a été développé en combinaison avec des soudures au plomb et sans plomb, spécialement adaptées aux exigences thermiques du processus de soudure », explique Markus Geßner, responsable marketing et commercial chez Emil Otto. Le produit se base sur une formulation qui stabilise et améliore le processus d’application par rapport aux flux conventionnels à base d’eau ou partiellement à base d’eau. Par la suite, la société allemande a reçu un nombre croissant de demandes concernant un flux à base d’eau avec une teneur en solides plus élevée, spécialement de la part d’autres pays européens et asiatiques : l’EO-G-006 2023 a donc été développé avec une teneur en solides de 5%.
A contrario, les nouvelles versions A à C ont une faible teneur en solides. La version A atteint 2%, tandis que ses homologues B et C titrent respectivement 3% et 4%. Résultat : « avec la série EO-G-006, nous avons réussi à développer un flux extrêmement propre et très stable à la température. Grâce à l’ajout de composés d’alcool spéciaux sans COV, le flux présente un comportement de séchage nettement meilleur lors du processus de brasage que d’autres flux conventionnels à base d’eau. De plus, les flux de la série EO-G-006 sont nettement plus stables et moins sensibles au froid », détaille Markus Geßner. L’EO-G-006 et ses variantes A à C sont également disponibles sous forme de concentré et sont biodégradables en tant que flux aqueux. Ils ne sont donc pas classés comme marchandises dangereuses et peuvent ainsi être transportés, manipulés ou stockés de manière traditionnelle, et être expédiés « à moindre coût ». Emil Otto, créée en 1901, assure que tous les flux Green Line peuvent être utilisés sur les systèmes de soudure disponibles sur le marché. Les résultats de soudure correspondent à ceux obtenus avec des flux à base d’alcool, facilitant le passage à des flux écologiques à base d’eau.