Le fabricant de circuits imprimés et de substrats pour circuits intégrés AT&S a dépassé pour la première fois de son histoire un cap symbolique : il concerne ses ventes réalisées durant le premier semestre 2022/2023, qui ont atteint précisément 1070M€, contre 698M€ durant la même période pour l’exercice 2021/2022.
Dans les mêmes conditions, la marge d’Ebitda (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) s’est établie à 29,5% contre 18,7% l’année précédente. Parallèlement, AT&S a encore haussé ses dépenses dans le domaine de la recherche et du développement.
Ces chiffres ont été portés par tous les segments, mais également par les capacités supplémentaires de Chongqing (Chine) pour les substrats ABF (Ajinomoto build-up film), qui ont été un facteur clé de ce « développement satisfaisant ». L’Autrichien mentionne en outre « la stratégie d’élargissement du portefeuille d’applications pour les appareils mobiles et de promotion de l’activité avec les cartes de circuits imprimés modulaires ». Le segment AIM (Automotive, Industry, Mobility) n’est pas en reste, le domaine de l’automobile enregistrant la plus forte augmentation en pourcentage.
Cependant, AT&S prévoit que l’environnement de marché ralentira durant le second semestre : l’Autrichien s’attend désormais à des ventes « en dessous des attentes précédentes de 2,2 milliards d’euros ». Dans le détail, AT&S estime que dans le domaine des appareils mobiles, la norme 5G et l’activité liée aux circuits imprimés modulaires demeurent « un moteur positif ». Dans le secteur automobile, la pénurie de semi-conducteurs devrait poursuivre sa baisse d’intensité : la tendance à la croissance devrait se renforcer avec l’augmentation continue de la part de l’électronique dans chaque véhicule. Enfin, la société s’attend à « une évolution positive pour l’industrie et le médical au cours de l’exercice en cours ».