Jamais Actia Group n’avait atteint ce niveau en termes de chiffre d’affaires : 579,3 millions d’euros pour l’année 2023, soit une progression de 22% par rapport à 2022.
La clientèle internationale a pesé pour 63,6% des ventes totales consolidées. Le groupe est en croissance à deux chiffres sur l’ensemble des continents – excepté en Afrique qui représente 2,4% des ventes. L’Amérique a affiché la plus forte hausse (supérieure à 20%) et a constitué 13,2% des ventes. L’activité Automotive a pesé pour 85% du chiffre d’affaires 2023 du groupe, soit 492,5M€, en hausse de 17,1%. Ses activités en tant que fabricant d’équipements d’origine (OEM) ont progressé de 21,5% pour représenter 77% du total des ventes de l’activité Automotive. Le Toulousain l’explique par « la montée en puissance des expertises développées depuis plusieurs années pour une nouvelle typologie de clientèle, notamment sur les segments du ferroviaire et des engins agricoles et de chantier, les poids lourds restant un pilier du groupe ». Sur le segment Bus & Car, Actia affirme avoir conforté sa position de leader sur le premier marché mondial, la Chine, dans les solutions pour le poste de conduite, avec « une présence auprès de la quasi-totalité des constructeurs nationaux comme fournisseur de rang 1 ».
Et l’activité de sous-traitance électronique ? Dénommée MDS (manufacturing design & service), elle a représenté 12,5% des ventes Automotive l’an passé, et s’est stabilisée fin 2023 avec une repli de ses ventes de 0,6% : « elle avait été opportunément renforcée pendant la crise sanitaire, notamment dans le domaine de la domotique qui a accusé une forte baisse de la demande finale en 2023, compensée par la reprise du segment aéronautique ». Enfin, l’activité Telecom a généré 15% du chiffre d’affaires du groupe en 2023, soit 86,6M€, en hausse de 10,2% par rapport à 2022. Actia cite une « dynamique commerciale particulièrement positive sur les segments Énergie (+23,9%) et Ferroviaire, en hausse de 70,7% […] ». Le Toulousain entrevoit l’avenir avec un certain optimisme, prévoyant une « légère croissance en 2024 grâce à la mise en fabrication de nouvelles familles de produits, en s’appuyant sur les succès commerciaux des années précédentes ». Cela en dépit d’un appel à la prudence, induit par le contexte économique du début d’année marqué par des baisses de volumes annoncées par les clients et qui provoque une contraction du carnet de commandes.