Geneviève Fioraso, ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, prend la suite de Gilbert Casamatta à la tête de l’IRT Saint Exupéry.
Après 6 années passées à la présidence de l’IRT Saint Exupéry, Gilbert Casamatta passe le flambeau à Geneviève Fioraso. Reconnu pour sa diplomatie et sa capacité à fédérer les énergies, l’ancien président a impulsé dès 2013, et ce, dans le cadre du plan gouvernemental « Investissements d’avenir », le lancement de l’Institut et porté les premiers projets de recherche multipartenariale entre acteurs académiques et industriels.
L’IRT Saint Exupéry, accélérateur d’innovation, vise à élaborer des technologies de rupture dans 4 domaines clés : l’aéronef plus électrique, les systèmes intelligents & communication, l’ingénierie système & modélisation ainsi que les matériaux multifonctionnels et haute performance. Né dans le cadre du programme gouvernemental « Investissements d’avenir », il associe des partenaires publics et privés pour développer ensemble des activités de recherche adossées à des plateformes technologiques et des compétences de haut niveau.
« Nous nous sommes naturellement tournés vers Geneviève Fioraso car elle possède une expertise et une vision dans les secteurs aéronautique et spatial qui sont essentielles pour animer et maîtriser le fonctionnement de l’IRT Saint Exupéry », explique Gilbert Casamatta.
Aujourd’hui installé en plein cœur du nouveau quartier d’innovation Toulouse Aerospace, l’IRT a pleinement réussi son pari et mène désormais pas moins de 33 programmes de recherches, à travers quatre domaines de recherches pluridisciplinaires : l’avion plus électrique, les systèmes intelligents & communication, l’ingénierie système et modélisation ainsi que les matériaux multifonctionnels et haute performance. A cela s’ajoute une montée en puissance de l’expertise « Intelligence Artificielle » qui représente un budget de l’ordre de 50 M€ notamment concrétisé par le lancement du premier projet franco-canadien DEEL, rattaché à la candidature du site toulousain Aniti dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt 3IA.
« J’ai découvert les domaines aéronautique et spatial pendant l’exercice de mes fonctions ministérielles et ces secteurs m’ont passionnée. Loin d’être un choix anodin, j’ai décidé de m’engager dans cette présidence à Toulouse, car en tant que capitale européenne du spatial, la métropole est un vrai totem pour ces industries. Au cœur d’un écosystème prospère, elle regorge de nouvelles idées et d’innovations prometteuses. Pour autant tous les dispositifs mis en place ont besoin d’évoluer et de progresser, les acteurs académiques et industriels ont besoin d’être réunis davantage, ce à quoi je vais tâcher de contribuer lors de mon mandat », a déclaré Geneviève Fioraso.
Ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et ancienne secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso a également été députée de l’Isère de 2007 à 2017. En 2003, elle devient P-dg de la Sem Minatec Entreprises, plateforme d‘innovation dans les secteurs des nono et microtechnologies. Elle a également co-piloté le Campus d’innovation Giant avec le CEA.