Selon une enquête menée à l’échelle mondiale par Penn Schoen Berland et commandée par Intel, plus de 80 % des personnes interrogés sont prêtes à partager anonymement des informations afin de réduire les coûts et d’améliorer les traitements, plus de 70% des sondés sont réceptifs à l’idée de capteurs sur leurs toilettes ou sur leurs boîtes de médicaments ou de capsules à avaler pour le suivi médical, et plus de la moitié considèrent que l’hôpital traditionnel deviendra obsolète à l’avenir.
Une grande majorité des personnes interrogées semblent optimistes quant à l’intégration de l’innovation technologique au domaine de la santé, et accepteraient des consultations virtuelles avec leurs docteurs, la présence de capteurs dans leurs corps ou même dans leurs toilettes. C’est ce que conclut une nouvelle étude commandée par Intel(*).
Cette enquête, l’ « Intel Healthcare Innovation Barometer », a été conduite dans huit pays par Penn Schoen Berland. Elle révèle que la majorité des personnes interrogées pense que c’est l’innovation technologique qui offre les meilleures perspectives de trouver des remèdes aux maladies mortelles – devant l’augmentation du nombre de médecins ou des financements accordés à la recherche. 82 % des Français interrogés sont optimistes sur l’avenir de la médecine en termes d’innovation et de technologie.
« Cette étude indique l’existence d’une véritable volonté de participer aux solutions des grands enjeux de santé, par le recours à toutes sortes de technologies », selon Eric Dishman, chercheur chez Intel et directeur général du Health and Life Sciences Group de l’entreprise. « La plupart des gens semblent adhérer à la vision d’un avenir où ils pourront se soigner hors des hôpitaux, partageront anonymement certaines informations afin de faire avancer la science, et où ils pourront bénéficier de soins personnalisés en fonction de leur profil génétique spécifique. »
L’enquête révèle que les personnes interrogées désirent avant tout des soins personnalisés, basés sur leurs propres comportements et sur leur biologie individuelle, leur offrant la liberté de se soigner quand ils le désirent, où ils le désirent.
Plus de 70 % des personnes interrogées sont réceptives à l’utilisation de capteurs dans leurs toilettes, sur les boîtes de médicaments, ou de capsules à avaler pour le suivi médical, afin de collecter des données utiles et à jour sur leur santé personnelle. 66% des personnes interrogées préfèrent un régime de soins personnalisé et conçu spécifiquement pour eux, en fonction de leur biologie et de leur profil génétique. Et 53 % des personnes interrogées dans le monde déclarent qu’elles auraient au moins autant confiance dans un test auto-administré que s’il venait d’un médecin.
« Certaines technologies, comme l’informatique de haute-performance ou l’analyse du Big Data, ont le potentiel nécessaire pour changer radicalement le soin médical, et la plupart des gens semblent le désirer », selon Eric Dishman. « Lorsqu’on leur donne le choix entre bénéficier des mêmes soins que les autres patients qui présentent les mêmes symptômes et obtenir des soins basés sur leur propre profil génétique, deux personnes interrogées sur trois choisissent les soins personnalisés. »
Partager l’information pour le bien commun
Les personnes interrogées indiquent être prêtes à partager leurs informations afin de faire avancer la médecine et d’en réduire le coût pour tous. L’étude indique qu’une très grande majorité de sondés (84%) seraient prêts à partager anonymement des informations personnelles telles que des résultats de tests de laboratoire si cela contribue à réduire les frais médicaux et le coût global du système de santé.
« Améliorer la qualité des soins médicaux est un effort collectif, qui inclut les patients et leurs familles », ajoute Eric Dishman. « L’étude Intel montre en effet que lorsque les gens voient les avantages pour eux et pour la communauté en général, ils sont ouverts au partage d’informations sensibles, de façon anonyme. »
Les personnes se déclarant être prêtes à partager leur historique médical apparaissent plus nombreuses (47%) que celles prêtes à partager leur historique téléphonique (38%) ou leurs informations bancaires (30%) pour aider à l’innovation.
L’hôpital chez soi
57% des gens pensent que les hôpitaux s’avèreront obsolètes à l’avenir. Dans bien des cas, l’innovation technologique permettra de libérer le patient de la nécessité d’aller en personne consulter le personnel médical, levant ainsi nombre de contraintes temporelles et géographiques.
« Par défaut, les soins doivent se faire chez soi, et non dans un hôpital ou une clinique », selon Eric Dishman. « Les nouvelles technologies peuvent servir de support de décision et de suivi médical à domicile. Il est particulièrement intéressant de constater que les habitants des pays émergents comme le Brésil, la Chine ou l’Inde ont plus confiance dans leurs capacités à utiliser des technologies de suivi médical que ceux qui vivent dans des pays plus avancées technologiquement comme le Japon ou les Etats-Unis. »
72 % des personnes interrogées dans le monde sont prêtes à voir un docteur en vidéoconférence pour les rendez-vous non urgents. A mesure que les technologies de soins à distance et les outils d’autocontrôle continuent à s’améliorer, il devient possible pour les patients d’adopter des méthodes qui leur permettent une connexion d’un nouveau genre avec le personnel médical, comme des capteurs transmettant les données médicales en temps réel. Les technologies actuelles, comme les réseaux sociaux ou les visioconférences pourront aider à l’adoption de ces nouveaux comportements.
(*) Cette enquête a été conduite en ligne par Penn Schoen Berland pour Intel, au Brésil, en Chine, en France, en Inde, en Indonésie, en Italie, au Japon et aux Etats-Unis, du 28 juillet au 15 août 2013. Elle concerne un échantillon représentatif de 12 000 adultes âgés de 18 ans et plus, avec une marge d’erreur de 0,89 point de pourcentage.