L’électronique imprimée semble promise à un bel avenir, d’après le rapport prévisionnel du cabinet d’études Zion Market Research, intitulé Marché de l’électronique imprimée, et qui couvre les années 2022 à 2028. « Ensemble de procédures d’impression utilisées dans le développement d’équipements électriques sur divers types de substrats », le marché devrait afficher un TCAC (taux de croissance annuel composé) de 22,4%, tandis que ses revenus passeraient de 10,26Md$ en 2021 à environ 35,2Md$ d’ici 2028.
Cette croissance significative devrait être portée par la présence accrue de l’IoT (internet des objets) dans différentes applications, mais surtout par la « demande énorme d’écrans Oled améliorés et d’équipements RFID (radio-identification) imprimés ». Le faible coût de production, le besoin d’une efficacité accrue et la réduction des dépenses énergétiques favoriseront aussi une profonde demande pour les techniques d’électronique imprimée dans les secteurs des transports et de l’automobile. Ce dernier secteur est souligné par le cabinet américain, car ses nombreuses applications dans les véhicules, reflètent la finesse, la flexibilité et la robustesse des caractéristiques de l’électronique imprimée. Autre application majeure, celle de l’impression sur des substrats flexibles qui permet de placer l’électronique sur des façades courbes, à l’instar des panneaux solaires sur les toits des véhicules. A contrario, la recherche sur l’électronique imprimée suppose des coûts d’investissement élevés, auxquels s’ajoutent ceux des matières premières et d’équipements : ils peuvent s’avérer dissuasifs pour la croissance de son marché. En outre, la technologie impose un outillage précis et une main-d’œuvre adaptée.
Des préceptes qui semblent avoir été admis en région Asie-Pacifique : l’essor de ce marché pour la période 2022-2028 est, selon le cabinet, également dû à l’intégration de la technologie dans les produits grand public, ainsi qu’à l’importante densité d’usines de fabrication d’équipements électroniques.