Lincoln International a recensé 24 transactions dans le monde dans ce secteur contre 29 en 2012. Les opérations de consolidations dominent toujours.
En 2013, il y a eu 24 transactions financières dans le domaine de la sous-traitance en électronique contre 29 en 2012, selon Lincoln International.
Les opérations de consolidation effectuées par les sous-traitants (référencées « type 1 » dans le tableau) ont dominé : elles ont été de 10 ce qui représente 42% des transactions. L’exemple par excellence de consolidation a été, l’an passé, le rachat de l’activité de sous-traitance en électronique de CTS Corporation par Benchmark Electronics.
Lincoln dénombre 7 acquisitions de la part de sous-traitants visant à compléter leurs activités (opérations dites d’intégration horizontale ou verticale, « type 2 » dans le tableau). Elles ont représenté 29% du total des transactions. L’exemple type a été le rachat par le sous-traitant suédois en électronique Hanza du fabricant finlandais de câbles Alfaram.
Les rachats de sociétés de sous-traitance
par des organismes privés ou par des particuliers ont représenté, l’an passé, le troisième groupe de transactions dans le domaine de la sous-traitance en électronique, par ordre d’importance (type 5). Ce groupe a totalisé 5 opérations (10% du total). Lincoln pointe notamment, en France, le rachat par Jérôme Bootz du sous-traitant Systech.L’organisme indique aussi une opération de cession de la part d’un sous-traitant en électronique (type 4): la vente par Suntron de son usine de Methuen (Massachussetts) à son compatriote américain Electronic Instrumentation and Technology LLC (EIT LLC).
Lincoln mentionne enfin une opération de cession de la part d’un grand OEM (type 2) : la vente par Motorola Mobility de deux usines à Flextronics.
Sept transactions entre entreprises européennes
Au plan géographique, 9 transactions (38% du total) ont été réalisées entre entreprises basées en Amérique du Nord ; sept (29%) se sont faites entre sociétés européennes ; cinq opérations sont intercontinentales et concernent des sociétés situées en pays riches (à coût élevé de la main d’œuvre); deux sont intervenues entre des sociétés asiatiques et une a concerné deux sociétés basées dans des régions du monde à faible coût de la main d’œuvre.
Il n’y a pas eu de transaction impliquant à la fois une entreprise basée en pays riche et une entreprise basée en zone à faible coût de la main d’œuvre.
Les transactions ont en majorité concerné des petits sous-traitants (troisième tiers du classement mondial).