Hewlett-Packard, Motorola Mobility et Renesas s’apprêteraient à procéder à des suppressions d’emplois.
Si le marché des semi-conducteurs semble repartir à la hausse depuis quelques semaines, la crise économique pèse toujours sur certains grands groupes d’électronique, lesquels envisagent d’importantes suppressions d’effectifs au niveau mondial.
Ainsi, selon plusieurs sources, la direction du groupe Hewlett-Packard devrait annoncer ce mercredi 23 mai, lors de la présentation de ses résultats trimestriels, la suppression de 25 000 à 30 000 emplois, soit 8 à 10% de ses effectifs totaux. “Durant une téléconférence avec des analystes, Mme Whitman [Pdg de HP ; ndlr] va présenter ces suppressions d’emplois comme nécessaires, non pour gonfler les bénéfices et satisfaire les actionnaires, mais pour faire des investissements”, affirme le site américain “All Things Digital”.
Suite à la finalisation du rachat de Motorola Mobility par Google, qui devrait intervenir d’ici quelques jours, le groupe pourrait également procéder à une vague de licenciements. Depuis l’annonce du rachat pour un montant de 12,5 milliards de dollars, Motorola Mobility s’est déjà séparé de 800 employés au mois d’octobre 2011.
Le site “TechCrunch” rapporte que le personnel de Motorola Mobility “sera passé en revue” afin de prendre des décisions en ce sens. Des licenciements seraient programmés et imminents, affirme ce site qui rappelle que lors du rachat de DoubleClick, Google avait réduit de 40% les effectifs d’origine.
Enfin, le premier fabricant japonais de semi-conducteurs, Renesas Electronics, s’apprêterait à supprimer jusqu’à 6000 postes après avoir accusé un important déficit en 2011-2012, selon la presse japonaise. Cette diminution se ferait par le gel des recrutements de nouveaux salariés, le non remplacement des personnes partant à la retraite et l’appel à des départs volontaires.
Renesas Electronics, entité issue de la fusion de Renesas Technology et de NEC Electronics, ex-filiale de semi-conducteurs du groupe NEC, a été victime d’importantes pertes au premier semestre, liées au séisme du 11 mars 2011 au Japon, puis a pâti d’une dégradation du marché des semi-conducteurs en fin d’année dernière.