Seize associations et organisations professionnelles tirent la sonnette d’alarme à propos du projet de texte visant à encadrer le développement de la filière photovoltaïque en France.
Seize associations et organisations professionnelles, dont la FFB (Fédération française du bâtiment), le Gimelec (Groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés) et le SER (Syndicat des énergies renouvelables), tirent la sonnette d’alarme à propos du projet de texte visant à encadrer le développement de la filière photovoltaïque. “Dans quinze jours au plus tard, si rien ne change, 25 000 emplois, créés dans la foulée du Grenelle de l’environnement, seront mis en péril, et plusieurs milliers seront supprimés à très court terme”, estiment les signataires dans un communiqué commun intitulé “La France ne doit pas devenir le pays du soleil couchant ! “.
“Le gouvernement souhaitait légitimement réguler et encadrer le coût pour la collectivité du développement du solaire photovoltaïque. Mais le projet actuel met en grave danger une filière naissante dont la crise de croissance, réelle, méritait un traitement adapté”, ajoutent-ils.
“Personne ne conteste que l’électricité photovoltaïque est appelée à contribuer très largement à l’approvisionnement énergétique de la planète : la question aujourd’hui est de savoir quel rôle notre pays se prépare à jouer dans cette formidable compétition ? “, se demandent les promoteurs de l’industrie du photovoltaïque. Ils craignent que “le manque de vision de l’extraordinaire potentiel énergétique et industriel du photovoltaïque pour notre pays risque de conduire à des décisions lourdes de conséquences”.
Le projet de texte sur l’encadrement de la filière photovoltaïque doit être examiné par le Conseil supérieur de l’énergie le 2 mars prochain. Il n’est pas trop tard pour l’amender, estiment les professionnels, et dans cet esprit, ils réclament l’ouverture d’un chantier d’un “Plan solaire photovoltaïque” “ambitieux et bénéfique pour tous”.