La solide croissance du mois dernier est à attribuer à la vigueur du marché en Europe du sud : l’Italie, quatrième marché automobile européen, a progressé de 17,4% par rapport au même mois de l’année dernière, tandis que le marché espagnol, cinquième, a progressé de 13,9%. La France n’a progressé que de 2,5%.
Le marché européen des voitures neuves a crû de 7,2% en septembre, tiré par l’Italie, l’Espagne mais aussi l’Allemagne, selon les statistiques publiées par l’Association des constructeurs européens d’automobiles (Acea). Dans un marché qui a absorbé 1,45 million d’unités, un record pour un mois de septembre, les constructeurs français ont connu des sorts très contrastés, le groupe Renault voyant ses immatriculations bondir de 18,7% tandis que celles de PSA décrochaient de 5,2% par rapport aux niveaux de septembre 2015.
La solide croissance du mois dernier est à attribuer à la vigueur du marché en Europe du sud : l’Italie, quatrième marché automobile européen, a progressé de 17,4% par rapport au même mois de l’année dernière, tandis que le marché espagnol, cinquième, a progressé de 13,9%. L’Allemagne, numéro un du Vieux Continent pour les immatriculations, a également contribué à la hausse générale avec une croissance de 9,4%. Le Royaume-Uni (+1,6%) et la France (+2,5%), respectivement deuxième et troisième débouchés automobiles dans l’Union européene, ont quant à eux crû à des rythmes plus modestes.
Sur les neuf premiers mois de l’année, le marché européen progresse de 8%, bien au-delà des prévisions de l’Acea qui table sur 5% pour l’ensemble de 2016. En neuf mois, 11,24 millions de voitures ont été immatriculées. Si la tendance se maintient, le marché européen pourrait atteindre plus de 14,7 millions d’unités en 2016, contre 13,7 millions l’année dernière. Cependant, le marché n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant la crise : près de 16 millions d’unités avaient été immatriculées en 2007.
Le classement des constructeurs reste dominé par le groupe Volkswagen, même si, un an après le début du scandale des moteurs diesel truqués, le géant allemand croît moins que la tendance en septembre (+5,2%) et sur neuf mois (+3,2%). Sa part de marché depuis début 2016 s’établit à 23,8%, un recul de 1,1 point par rapport à la même période de 2015. Son dauphin européen en septembre est le groupe Renault, qui bénéficie du renouvellement d’une grande partie de sa gamme. Les voitures arborant le losange progressent de 19,1% tandis que celles de la marque “low cost” Dacia croissent de 17,6%.