Le taux d’utilisation des capacités de production des usines de circuits intégrés dans le monde a légèrement baissé pour atteindre 88% au quatrième trimestre 2011, contre 91,2% au troisième trimestre et 92,2% au deuxième trimestre
Selon le Sicas (Semiconductor International Capacity Statistics), le taux d’utilisation des capacités de production des usines de circuits intégrés dans le monde a légèrement baissé pour atteindre 88% au quatrième trimestre 2011, contre 91,2% au troisième trimestre et 92,2% au deuxième trimestre, alors qu’il avait grimpé jusqu’à 95,6% au deuxième trimestre 2010.
Cette diminution progressive de l’utilisation des capacités de production des usines de circuits intégrés est bien en corrélation avec la baisse de la demande mondiale de semi-conducteurs qui est, elle aussi, loin d’être vertigineuse et qui devrait se poursuivre tout au long du premier trimestre 2012.
Globalement, au quatrième trimestre 2011, la production réelle de semi-conducteurs (circuits intégrés et discrets) a représenté 1,758 million de tranches par semaine (en équivalent 200 mm de diamètre), pour une capacité installée de 2,038 millions de tranches par semaine, en légère augmentation depuis deux trimestres consécutifs.
Pour les seuls circuits intégrés, la production réelle a représenté 1,616 million de tranches par semaine (en équivalent 200 mm de diamètre), pour une capacité installée de 1,836 million de tranches par semaine (elle aussi en augmentation).
C’est la dernière fois que le Sicas publie ces statistiques en raison de l’absence des fondeurs taïwanais dans le panel depuis le deuxième trimestre 2011. La culture du secret semble malheureusement prévaloir chez quelques grands noms du semi-conducteur dont la part de marché est significative. Un an après le retrait d’AMD du WSTS, c’est Intel qui vient de prendre la même décision. Malgré les déclarations rassurantes du WSTS, on est en droit de se demander si les futures données émanant de l’organisation mondiale en charge des statistiques du semi-conducteur seront suffisantes pour apprécier le marché avec précision. Et surtout si cette culture du secret sert bien les intérêts de l’industrie.