En 2012, les Etats-Unis ont représenté 31,6% des achats mondiaux de semi-conducteurs à destination de l’électronique professionnelle.
L’an passé, les Amériques ont représenté 36,3% des achats mondiaux de semi-conducteurs à destination de l’électronique professionnelle (génération et distribution de l’énergie électrique, automatisation, domotique, électronique médicale, mesure et test, aérospatial et défense), selon IHS.
Même si ses achats reculent (35,5% prévus en 2017), cette région du monde restera la première région pour les achats de semi-conducteurs professionnels.
Elle devance la zone EMEA (Europe, Proche-Orient, Afrique) -dont la part d’achats passerait de 30,4% en 2012 à 29,3% en 2017 -, la Chine (12,9% en 2012 et 15,7% prévus en 2017), le Japon (11% en 2012 et 8,2% en 2017) et le reste de l’Asie-Pacifique (9,4% en 2012 et 11,3% prévus en 2017).
La France est classée 5ème
Le classement par pays montre que ce sont les Etats-Unis qui dominent les achats de semi-conducteurs professionnels (31,6% du total mondial en 2012) grâce à des OEM comme General Electrric (éclairage et mesure), Honeywell (domotique), Halliburton (énergie), Johnson & Johnson (médical), Boeing et Raytheon (aéronautique et spatial) et Agilent (mesure et test).
Vient ensuite la Chine considérée à la fois comme région et comme pays grâce à des fabricants chinois d’électronique professionnelle Dahau, Ningbo Water Meter etMidea, et des implantations de sociétés étrangères (Siemens, ABB, GE Healthcare…).
Le Japon est le troisième pays acheteur grâce à des groupes comme Panasonic, Toshiba, Hitachi et Mitsubishi. Il devance l’Allemagne (4ème avec 9,7% des achats mondiaux de semi-conducteurs industriels) et la France (5ème avec 5,7%) qui s’appuie notamment sur Alstom, Schneider, Thales et le groupe européen EADS.
Viennent ensuite la Suisse (6ème), Taïwan (7ème), l’Inde (8ème), le Canada (9ème), la Corée du Sud (10ème) et le Royaume-Uni (11ème).