Les secteurs de l’automobile, de la distribution et des puces pour encarteurs ont continué à tirer la croissance du marché français des semi-conducteurs au deuxième trimestre 2014.
Le marché français des semi-conducteurs, établi à partir des facturations des membres du Club semi-conducteurs auprès des intégrateurs et auprès des distributeurs français, a affiché une hausse séquentielle de 1,2% au 2è trimestre 2014.
La répartition des ventes en France entre les deux canaux « ventes directes aux intégrateurs » et « ventes de la distribution » est respectivement de 72,9 % et de 27,1%, chacun enregistrant une légère hausse voire un maintien par rapport au trimestre précédent. Le marché français des semi-conducteurs pour ce deuxième trimestre est estimé à 450,9 M€. De ce fait, les résultats du premier semestre 2014 avec un total de 897 M€, s’avèrent sensiblement supérieurs à ceux du premier semestre 2013 (890 M€).
Concernant les prises de commandes des intégrateurs déclarées par les membres du Club (156 M€), le book-to-bill s’établit à 0,96. Après un premier trimestre assez exceptionnel réalisé essentiellement grâce aux circuits MOS Micro et aux produits analogiques, il convient toutefois de noter que ce deuxième trimestre reste supérieur aux 3ème et 4ème trimestres 2013.
Les principaux facteurs explicatifs de cette croissance proviennent des secteurs d’application les plus représentatifs des ventes directes aux intégrateurs, dont le premier reste encore pour ce trimestre l’automobile (29,1% du total). Les nouvelles fonctionnalités de la voiture passant par l’électronique et les logiciels embarqués, celles-ci continuent de jouer un rôle moteur pour l’automobile du futur avec notamment la gestion de la recharge électrique, le contrôle moteur, la connectivité du véhicule à son environnement extérieur ou encore les systèmes d’assistance à la conduite.
Le secteur des puces pour Encarteurs reprend la seconde place en augmentant sa représentativité à 21,1% du marché total (contre 19 % au trimestre précédent) et en enregistrant la plus forte hausse d’un trimestre sur l’autre, soit 12,5%. L’expansion de ce domaine « très français » est principalement due au développement des smartphones et des tablettes auxquels il convient désormais d’ajouter le marché des phablets (terminaux de taille intermédiaire entre les smartphones et les tablettes), ainsi qu’à l’élargissement des moyens de paiements « sans contact » (banque, transports, titres d’identité, etc).
Le segment de marché regroupant les secteurs industriel et militaire-aéronautique voit sa part de marché passer de 20,4% à 18,8%. Cependant, malgré des fluctuations dues aux programmes initiés dans les domaines de l’aviation civile, du spatial ou de la défense – et après une excellente année 2013 -, ce secteur reste un domaine « phare » pour l’industrie du semi-conducteur français.
Enfin, bien qu’enregistrant une certaine stabilité sur le trimestre précédent, le canal de vente que représente la distribution continue sa progression et se place juste derrière le segment automobile en affichant pour ce deuxième trimestre, un total de 122 M€ s’alignant ainsi sur son meilleur résultat depuis le 2ème trimestre 2011.