Le cabinet GfK prévoit que 72 millions d’unités devraient êtrevendues dans le monde en 2015, principalement dans les régions développées. En France, il devrait se vendre 1,8 millions de produits « wearables », parmi les montres et autres traqueurs d’activité.
L’année dernière, près de 3 millions de dispositifs électroniques portés sur soi, souvent appelés plus succintement « wearables », ont été vendus sur les principaux marchés d’Europe, en Allemagne, en Grande-Bretagne et en France, avec plus d’un tiers des volumes absorbés (36%) au cours du dernier trimestre 2014, selon l’institut GfK. Aujourd’hui, après les nombreuses promesses de commercialisation du premier trimestre 2015, le cabinet d’études voit la tendance s’installer durablement puisque la taille de ce marché devrait, selon lui, plus que doubler en 2015.
Le cabinet GfK prévoit que 72 millions d’unités devraient êtrevendues dans le monde en 2015, principalement dans les régions développées. « Cela constitue une accélération majeure en comparaison des 30 millions de pièces vendues en 2014 », rapporte François Klipfel, directeur général adjoint chez GfK. Le marché des « wearables » n’en est qu’à ses balbutiements, en particulier lorsqu’il s’agit de concevoir les produits à destination du public féminin.
Actuellement, le design est généralement attrayant pour les adeptes de la première heure (une population appelée « early adopters ») qui, selon les études du cabinet GfK, sont des consommateurs de sexe masculin âgés de 25 à 33 ans déjà détenteurs d’un grand nombre de biens techniques. « Le potentiel de développement reste donc important, notamment dans l’Hexagone », affirme François Klipfel.
En 2015, en France, il devrait se vendre 1,8 millions de produits « wearables », parmi les montres et autres traqueurs d’activité. Plus globalement, GfK prévoit plus de 30 objets connectés par foyer en 2020 et des ventes d’ici là qui pourraient représenter 2 milliards d’unités dans l’Hexagone. Le bilan de cette première année montre tout d’abord que le marché a démarré autour du poignet avec les montres ou les bracelets, le reste étant encore au stade du développement. Ensuite, il confirme que la cible est très large puisque plus de 640000 consommateurs ont été séduits dès la première année de commercialisation en 2014. Et l’équilibre est quasi parfait entre les 3 segments clés : montres connectées, montre de sport et traqueurs d’activité réalisant respectivement, 190000, 250000, et 200000 ventes en 2014.