Le marché français des semi-conducteurs a affiché une baisse de 8,1 % au 3è trimestre 2011 par rapport au trimestre précédent. Les résultats sont cependant contrastés, avec une progression en circuits intégrés (+2,3 %) et une nette baisse en composants discrets, optoélectronique et capteurs (-21,4 %).
Le marché français des semi-conducteurs, établi à partir des facturations OEM des membres du Sitelesc (Syndicat de la microélectronique) et des facturations du réseau de distribution français, a affiché une baisse de 8,1 % au 3è trimestre 2011 par rapport au trimestre précédent. Les résultats sont cependant contrastés selon les types de produits, avec une progression en circuits intégrés (+2,3 %) et une baisse sensible en composants discrets, optoélectronique et capteurs (-21,4 %).
La répartition entre les deux canaux de vente — OEM et distribution — est respectivement de 75,1 % et 24,9 % et l’analyse montre que les marchés OEM et distribution régressent respectivement de 5,7 % et de 14,5 %.
Les secteurs d’applications les plus représentatifs du marché OEM sont l’automobile (28,5 %), l’industriel et la Défense (22,3 %) et les puces pour encarteurs (11,5 %).
Quant aux lignes de produits exprimées en parts de marché, les circuits intégrés Mos Micro sont majoritaires (41,3 %), suivis par les composants discrets, les composants optoélectroniques et les capteurs (28,1 %) et les circuits analogiques (17,4 %).
L’analyse par secteurs de marché montre une relative bonne tenue du marché automobile (-3 %), une chute significative des secteurs industriel et Défense (-24,8 %) du fait d’effets combinés de saisonnalité, de surstocks réalisés suite à l’accident du Japon qui se réduisent actuellement et d’un ralentissement général du marché. Quant au secteur des cartes à puce, il chute de 20,6 % à cause du ralentissement économique et des transferts de production vers l’Asie.
Globalement, les résultats de ce 3è trimestre confirment le ralentissement observé lors du 2è trimestre et augurent probablement des résultats en baisse au cours du 4è trimestre, comme l’indiquent les cabinets d’études qui réduisent actuellement leurs estimations de croissance mondiale en 2011 pour s’établir dans une fourchette comprise entre 2 à 5 %.