Après de bonnes performances au trimestre précédent, les résultats du 2ème trimestre montrent un retour à une conjoncture morose en ligne avec les prévisions mondiales.
Le marché français des semi-conducteurs, établi à partir des facturations OEM des membres du Club semi-conducteurs (circuits intégrés et semi-conducteurs discrets) du Sitelesc et des facturations du réseau de distribution français, a affiché une baisse de 2,7 % au 2è trimestre (par rapport au trimestre précédent).
Ce résultat provient, en ce qui concerne l’OEM, d’une légère régression des ventes de circuits intégrés (-0,2 %), mais surtout d’une chute des ventes de semi-conducteurs discrets, des composants optoélectroniques et des capteurs (-25 %).
La répartition des ventes en France entre les deux canaux de ventes (OEM et distribution) est respectivement de 74,5 % et 25,5% et l’analyse montre des marchés OEM et distribution qui diminuent, pour le premier de 2,4 %, et pour le second de 3,6 %.
Les secteurs d’applications les plus représentatifs du marché OEM sont l’automobile (27,1 %), l’industriel, l’aéronautique et le militaire (23,0 %) et les puces pour encarteurs (18,5 %).
Quant aux lignes de produits exprimées en parts de marché, les circuits intégrés MOS Micro sont majoritaires (36,1 %), suivis par les circuits analogiques (19,3 %) et les circuits numériques MOS logiques (18,3 %). Compte tenu de leur baisse, les composants discrets, optoélectroniques et capteurs ont vu leur part de marché chuter à 14,3 % des ventes totales (au lieu de 18,1 % au trimestre précédent).
L’analyse par secteurs montre une baisse quasi-générale des segments de marché, notamment de l’automobile (-7,8 %) du fait d’un marché en réduction notable en Europe, ainsi que de l’industriel, l’aéronautique et le militaire (-9 %) qui souffrent encore de la réduction des stocks. Quant aux ventes de puces pour encarteurs, elles continuent à progresser (+11,3 %), ce marché étant essentiellement tiré par la carte bancaire et l’identification.
Après de bonnes performances au trimestre précédent, les résultats de ce 2ème trimestre montrent ainsi un retour à une conjoncture morose en ligne avec les révisions à la baisse des prévisions mondiales pour 2012 par les analystes.