Compte tenu des estimations plutôt pessimistes faites par certains analystes ces derniers temps, force est de constater que les fabricants et fournisseurs de semi-conducteurs en France, ont su maintenir le cap, relève le groupement Acsiel Alliance Electronique.
Au premier trimestre 2016, le marché français des semi-conducteurs, incluant les ventes aux intégrateurs et celles de la distribution, a atteint 503,5 M€, soit à un niveau quasi-équivalent (-0,8%) à celui du trimestre précédent, mais en baisse de 1,8% par rapport à la même période de l’an passé, selon les statistiques du groupement Acsiel Alliance Electronique.
La répartition des ventes en France entre les deux canaux (ventes directes aux intégrateurs et ventes de la distribution) est respectivement de 71,4 % et de 28,6%. D’un trimestre sur l’autre, une baisse de 6,4% a été relevée concernant les ventes directes alors que pour les ventes via la distribution, une hausse de 16,7% a été constatée (143,9 M€ contre 123,3 M€ au 4è trimestre 2015).
Compte tenu des estimations plutôt pessimistes faites par certains analystes ces derniers temps, force est de constater que les fabricants et fournisseurs de semi-conducteurs en France, ont su maintenir le cap…. en souhaitant pouvoir le tenir également pour les prochains trimestres.
Il est intéressant de noter une progression similaire sur le marché français à celle annoncée pour le marché européen pour les trois grandes familles de produits qui composent le marché : les semiconducteurs discrets (incluant l’optoélectronique et les capteurs), les circuits analogiques et les mémoires.
Par ailleurs, par types d’applications, les trois segments de marché dominants se maintiennent : automobile, industriel/mil-aéro et puces pour encarteurs. Les ventes de semi-conducteurs dans l’automobile représentent 37% du total, avec une croissance trimestrielle séquentielle de 3%, et elles devraient poursuivre leur progression tout au long des années 2016 et 2017, et ce grâce à la pervasion croissante de l’électronique dans les véhicules pour les rendre plus autonomes et intelligents, sans oublier la communication entre les automobiles et les infrastructures routières.
Il faut aussi noter le poids croissant des ventes dans les segments industriel et militaire- aérospatial (34% des ventes totales), domaine ayant connu la plus forte progression séquentielle (116,6 M€ au premier trimestre 2016, contre 103 M€ au 4è trimestre 2015).
“Gageons que les sociétés françaises sauront profiter des nombreuses opportunités émergeant de ces deux segments”, conclut .