Selon le Simtec, le marché français de la mesure en électronique a retrouvé les chemins de la croissance en 2010, à 350 millions d’euros, en hausse de 6 % par rapport à 2009. Le Simtec (Syndicat de l’instrumentation de mesure, du test et de la conversion d’énergie dans le domaine de l’électronique) annonce que le marché français de la mesure en électronique a cru de 6 % par rapport à 2009 pour s’établir à 350 millions d’euros (ce chiffre est en fait une estimation à partir de l’extrapolation des entrées de commandes des adhérents du Simtec), contre 330 M$ en 2009, retrouvant ainsi ses niveaux d’avant crise en 2008. Cette bonne santé du marché de l’instrumentation s’explique selon Benoît Neel, président du Simtec et responsable Europe chez Agilent Technologies, par “le retour d’une croissance forte sur le secteur des télécommunications avec des investissements liés aux technologies du LTE et du 4G, par la stabilité des marchés de l’aérospatial et de la Défense qui représentent près de 30 % du marché global des instruments de mesure, et par la bonne résistance du marché de l’éducation, conforté et stabilisé par les investissements en cours de la part de l’état.”
En termes de catégories d’instruments, ce sont les testeurs de radiocommunications (équipements de test des radiocommunications mobiles, des systèmes de radiocommunications numériques et des systèmes de réseaux sans fil) qui affichent la plus belle progression à 16,920 millions d’euros, en hausse de 49 % par rapport à 2009. Cette catégorie d’appareils retrouve ainsi quasiment ses niveaux de 2007, après 3 années consécutives de baisse. Du côté des analyseurs de spectres (13,336 millions d’euros), des générateurs de signaux RF et micro-ondes (8,870 millions d’euros) et des analyseurs de réseaux RF et micro-ondes (10,261 millions d’euros), c’est la stabilité qui prévaut de manière générale cette année, certains marchés porteurs compensant d’autres plus attentistes.
Dans ce paysage, signalons la part très importante prise par les activités de services (réparation, étalonnage) qui, selon le Simtec, représentent un marché de 93,166 millions d’euros, en hausse de 15 % par rapport à 2009. Une progression liée en grande partie à la reprise prononcée des activités de réparation.
Quant aux perspectives pour 2011, elles s’annoncent plutôt bonnes puisque, selon Benoit Neel, “l’indice du marché du test et de la mesure que le Simtec publie chaque trimestre, montre que le premier trimestre 2011 est en forte augmentation par rapport au dernier trimestre 2010. Une première depuis la création de cet indice, ce qui incite à voir l’avenir avec une certaine sérénité“.