En décembre 2018, les immatriculations de voitures particulières ont par contre chuté de 14,5% par rapport au même mois en 2017, à 165390 immatriculations, et ce aussi bien pour les constructeurs français (-10,59%) que pour les voitures étrangères (-18,77%).
Le marché français des voitures particulières neuves a connu une bonne année 2018, qui voit en revanche la poursuite de la baisse de la part des véhicules diesel sur le marché. Avec 2173481 immatriculations de voitures particulières sur l’ensemble de l’année, soit une hausse de près de 3%, le marché automobile français affiche une bonne santé, conforme aux attentes, a annoncé le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA).
PSA et Renault ont en effet augmenté leurs ventes de 8,32% sur l’année, alors que les constructeurs étrangers ont, eux, subi un recul de 3,44%. Le groupe Renault a ainsi progressé de 2,48%, à 547704 immatriculations, tiré par les véhicules Dacia (+19%) alors que la marque au losange est, elle, en recul de 2,48%. PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel) engrange 698985 immatriculations, soit un bond de 13,36% qui s’explique notamment par l’intégration d’Opel (+165,1%), qui était comptabilisé l’an dernier dans le giron de l’américain General Motors (GM). PSA confirme ainsi sa place de numéro 1 sur le marché français avec une part de marché de près de 30%.
Parmi les constructeurs étrangers, si Toyota (+9,93%), l’alliance Fiat-Chrysler (+12,67%) et Hyundai (+16,54%) tirent leur épingle du jeu, les constructeurs allemands Volkswagen (-1,1%) et BMW (-3,21%) reculent sur le marché automobile français sur l’année, tout en restant les premiers constructeurs étrangers importés sur le marché français.
En décembre 2018, les immatriculations de voitures particulières ont par contre chuté de 14,5% par rapport au même mois en 2017, à 165390 immatriculations, et ce aussi bien pour les constructeurs français (-10,59%) que pour les voitures étrangères (-18,77%). Seul le groupe Volkswagen a réussi à augmenter ses ventes de Skoda (+16,36%) et de Seat (+18,51%) lors du dernier mois de l’année.
Le CCFA explique ce recul en partie par le mouvement des gilets jaunes qui a affecté le commerce, mais également parce que beaucoup de voitures, notamment étrangères, ne sont pas encore arrivées sur le marché français, faute d’homologation.
Le déclin du diesel ne profite que très modérément aux véhicules hybrides et électriques
L’année écoulée a par ailleurs confirmé le déclin du diesel. Le CCFA estime que les véhicules diesel représenteraient moins de 40% des immatriculations en 2018, contre encore 47,3% des véhicules immatriculés en 2017. A son apogée en 2012, le diesel représentait les trois quarts du marché automobile français, mais ce type de motorisation – décrié depuis – subit ces dernières années une lente érosion.
Cette désaffection ne profite toutefois que modérément aux voitures électriques ou hybrides dont les ventes ont augmenté de 6% en 2018. “Cela reste encore faible, mais l’offre va réellement arriver sur le marché en 2019 et 2020”, a indiqué à l’AFP François Roudier, porte-parole du CCFA.
Au 1er janvier, le gouvernement met ainsi en application le doublement à 4000 euros de la prime à la conversion pour les ménages non imposables qui se débarrasseront d’un vieux véhicule essence ou diesel, à condition d’habiter à plus de 30 kilomètres de son lieu de travail.