Le marché européen a atteint 15,1 millions de voitures particulières neuves en 2017, en progression de 3,4% par rapport à 2016.
Pour la première fois depuis dix ans, les immatriculations de voitures neuves dans l’Union européenne ont franchi en 2017 la barre des 15 millions d’unités, en hausse de 3,4 % par rapport à 2016, selon les statistiques de l’Association des constructeurs européens (Acea).
Avec cette hausse, pour la quatrième année consécutive, souligne l’Acea, le marché européen atteint 15,1 millions de voitures particulières neuves. Quelque 15,9 millions de voitures neuves avaient été immatriculées en 2007.
Après la grave crise économique de 2008, les immatriculations avaient dégringolé jusqu’à 11,8 millions de voitures en 2013, avant de rebondir avec constance les années suivantes.
L’Italie voit son marché progresser de 7,9 %, suivie par l’Espagne (+7,7%) enregistrent les plus fortes hausses, devant la France (+4,7%) et l’Allemagne (+2,7%). Des chiffres qui contrastent avec ceux du Royaume-Uni, en plein Brexit, qui se replie de 5,7%, pour la première fois en six ans.
L’année 2017 s’achève avec, pour le mois de décembre, une chute des immatriculations au niveau européen de 4,9% par rapport à décembre 2016, principalement car le dernier mois de l’année 2017 comptait un jour ouvré de moins que l’année précédente.
Presque tous les marchés européens se sont contractés, mis à part le marché espagnol (+6,2%). Le Royaume-Uni a enregistré son neuvième mois de déclin avec des immatriculations en chute de 14,4 % en décembre.
Sur l’ensemble de l’année, fort de l’intégration d’Opel/Vauxhall au 1er août, le groupe français PSA affiche un boom de 28,2 %, tandis que Renault, qui a élargi son périmètre avec Lada, connaît une hausse de 6,7%.
Avec 1,8 million de voitures (dont 337334 Opel/Vauxhall comptabilisées sur les cinq derniers mois de 2017), PSA détient 12,2% du marché européen. La marque Renault croît de 4,5% (1,13 million de voitures), la marque low cost Dacia de 12,1% (463543 unités).
Les Français restent loin derrière le groupe Volkswagen, qui garde toujours près d’un quart du marché (23,7%). Avec 2,3% ,la croissance de ses immatriculations reste néanmoins en deçà du rythme du marché européen.