Sur l’ensemble de l’année 2012, le marché européen de l’automobile a baissé de 8,2%, atteignant son plus bas niveau depuis 17 ans, selon l’ACEA, l’association européenne des constructeurs d’automobiles. Même la crise de 2008 n’avait pas entraîné de si mauvais résultats.
Sur l’ensemble de l’année 2012, le marché européen de l’automobile a baissé de 8,2%, atteignant son plus bas niveau depuis 17 ans. Il revient donc au niveau de 1996 avec 12,05 millions de voitures neuves immatriculées, selon l’ACEA, l’association européenne des constructeurs d’automobiles. L’an passé, ce marché a même subi la plus forte chute en 20 ans (1993 fût une année particulièrement noire avec une baisse du marché européen de 16,9%). Même la crise de 2008 n’avait pas entraîné de si mauvais résultats puisqu’il avait baissé de 7,9% cette année-là.
Sur le seul mois de décembre, le nombre d’immatriculations aura chuté de 16,3% dans l’Union européenne, poursuivant sur une tendance baissière qui a débuté depuis quinze mois, et représentant la plus plus forte baisse pour un mois de décembre depuis 2008.
Sur l’ensemble de l’année, la forte baisse du marché européen cache des disparités entre les différents pays européens. Alors que le Royaume-Uni a progressé de 5,3% en 2012 et que l’Allemagne a limité la baisse à 2,9%, l’Espagne a enregistré une chute de 13,4%, la France de 13,9% et l’italie de 19,9%. Sur le seul mois de décembre, la plupart des principaux marché européens ont renregistré des chutes à deux chiffres : -14,6% pour la France, -16,4% pour l’Allemagne, -225% pour l’Italie et -23% pour l’Espagne. Le Royaume-Uni a été le seul grand marché européen à progresser avec une hausse de 3,7% lors du dernier mois de l’année.
Peugeot, Citroën, Renault et Fiat sont les principales victimes de l’écroulement du marché européen. Les constructeurs allemands sauvent par contre la mise et gagnent des parts de marché, à l’exception d’Opel.