Si l’on en croit DisplaySearch, le papier électronique souple devrait exploser dans les années à venir pour atteindre 4,9 milliards de dollars en 2018. Selon le cabinet d’études américain DisplaySearch, le “papier électronique”, cette catégorie d’afficheurs réflectifs et bistables, donc très peu gourmands en énergie électrique car ils ne nécessitent aucun système de rétroéclairage et n’ont besoin d’aucune énergie pour qu’une image reste affichée, sont en passe de sortir du statut de technologie d’affichage émergente.
En effet, l’analyste estime que le marché du papier électronique devrait décoller dans les années à venir pour s’élever à 9,6 milliards de dollars en 2018, contre 431 millions de dollars en 2009, ce qui correspond à une croissance annuelle moyenne de 41 %. En volume, la progression annuelle moyenne devrait tourner autour de 64 % sur cette même période. A l’intérieur même de cette catégorie, le papier électronique souple devrait progresser plus rapidement que leurs équivalents rigides au point de dépasser ces derniers après 2013 en termes de volume. Et en 2018, le marché du papier électronique souple qui ouvre de nombreuses perspectives en termes d’applications et de design de produits, devrait s’élever à 4,9 milliards de dollars, selon DisplaySearch.
Bien que l’Ipad n’utilise pas du papier électronique mais un traditionnel afficheur LCD-TFT, la tablette d’Apple constitue, selon l’analyste, un moteur pour le marché du papier électronique dans le sens où ce produit va vraisemblablement contribuer à démocratiser les tablettes et, par conséquent, à familiariser le grand public avec cette famille d’équipements électroniques portables dont on peut considérer que les livres électroniques font également partie.