D’après un rapport publié par Grand View Research, la taille du marché mondial des faisceaux de câbles automobiles devrait atteindre 63 milliards de dollars en 2030, partant d’un marché de 48,6Md$ en 2022 et qui devrait atteindre 50,1Md$ cette année. Le TCAC (taux de croissance annuel composé) atteindrait 3,3%, cela pour une période débutée en 2018 et se clôturant en 2030.
Le cabinet d’études souligne cette perspective à travers l’intégration grandissante des composants électroniques dans les automobiles. Les faisceaux de câbles automobiles apportent leur lot d’avantages : un risque moindre de panne électrique, une meilleure efficacité énergétique et des performances globalement supérieures. La demande de véhicules électriques à batterie (BEV), en augmentation, devrait également entraîner celle de harnais automobiles. La présence grandissante de systèmes « technologiquement avancés » dans le véhicule, comme les systèmes d’infodivertissement et les systèmes avancés d’aide à la conduite, devrait contribuer à cette croissance.
Grand View Research avance également l’intérêt croissant des constructeurs automobiles pour automatiser et numériser tous les processus de fabrication dans le but de produire des véhicules électriques « rentables, performants et nécessitant peu d’entretien » : cela devrait intensifier la demande de faisceaux de câbles automobiles sur le marché mondial. Elle devrait également être entretenue par les progrès techniques, et l’intégration de capteurs et de faisceaux de câbles pour développer des systèmes de câblage plus compacts et légers, avec moins de composants. Enfin, le cabinet évoque l’expansion du marché causée par des réglementations gouvernementales strictes régissant la conception des batteries, des chargeurs embarqués, des cellules de batterie et de la propagation thermique des batteries de voitures électriques.
Vue comme un marché majeur, la région Asie-Pacifique devrait maintenir une croissance constante au cours de la période de prévision en raison de la forte densité de population, du revenu disponible élevé et de la disponibilité de main-d’œuvre à faible coût, estime le cabinet : la région pesait déjà 48,6% dans les revenus mondiaux en 2022.