Annulée en 2020, la remise des trophées du SPDEI a repris son cours ce 1er décembre à l’Automobile Club de France (Paris). Cette 25e édition a vu le syndicat professionnel de la distribution en électronique industrielle remettre des trophées aux 24 fabricants qui se sont illustrés « par la qualité de leur support et leur collaboration avec la profession », à travers les catégories suivantes : semi-conducteurs/digital, semi-conducteurs analogiques, wireless, affichage, passifs, connectique, électromécanique, câbles et accessoires, et énergie.
La soirée a réuni plus de 100 invités, parmi lesquels fabricants, distributeurs, sous-traitants, institutionnels, mais aussi l’un des autres syndicats de la filière électronique, le Snese. Avant la remise des trophées, le président du SPDEI, Pascal Fernandez, a souligné l’importance de « la coopération et du partenariat » : « pour développer notre industrie, il est urgent de travailler ensemble, toutes les composantes de cet écosystème doivent collaborer », sans oublier de mentionner que l’Allemagne est le premier client européen de l’industrie électronique, loin devant l’Hexagone.
De son côté, Damien Chicaud, directeur de Gifam Insights, a présenté une étude commandée par la Fieec sur la valeur ajoutée de l’industrie électronique française pour le secteur électrique ainsi que les recommandations qui en émanent pour renforcer les relations entre ces secteurs. Relevant une « intensification très nette des enjeux à tous les niveaux de la souveraineté technologique et économique », il a néanmoins fait remarquer que « l’avenir est en mouvement, les équilibres ne sont pas figés, ce qui peut créer des opportunités ».
Président du Snese, Eric Burnotte a présenté le rôle du syndicat de la sous-traitance électronique ainsi que sa vision de la situation actuelle et future. Il a mentionné un chiffre d’affaires en hausse de 7% en 2020, mais également un nombre de sites en baisse (entre 5% et 10% par an). En clôture, Pascal Fernandez a estimé que la distribution française a rebondi de 8 à 12% en 2021 – alors que l’année 2020 avait essuyé un repli de -15% – tout en insistant fortement sur le fait que 25 à 30% des biens de consommation sont achetés en Europe, et qu’il s’agissait désormais de « stabiliser les partenariats ».