L’indice du Simtec (Syndicat de l’instrumentation de mesure, du test et de la conversion d’énergie dans le domaine de l’électronique) indique que la tendance baissière du marché français du test et de la mesure électroniques constatée au 2è trimestre 2014, s’est confirmée et même accélérée au 3è trimestre.
L’indice du Simtec (Syndicat de l’instrumentation de mesure, du test et de la conversion d’énergie dans le domaine de l’électronique) pour le 3ème trimestre 2014 publié cette semaine indique une confirmation de la tendance baissière cosntatée au 2è trimestre. Pire encore, la tendance à la baisse semble même s’accélérer (voir illustration).
Les acteurs français du test et de la mesure électroniques conviennent que la situation est sérieuse et qu’elle correspond à une réelle contraction du marché français. Mais les membres du Simtec refusent de céder au pessimisme, mettant en avant une distinction qui se dessine entre les clients qui adressent essentiellement les marchés Européens (et parfois uniquement le marché français) et qui investissent très difficilement, par rapport aux clients qui adressent les marchés mondiaux et/ou les technologies les plus avancées (5G, objets communicants, énergie…) et qui investissent toujours en France, forts des compétences qu’ils peuvent y trouver.
“Si l’heure est au réalisme, il ne faut pas pour autant céder au pessimisme à la française, car les fondamentaux (recherche publique et privé, grands noms de l’électronique mondiale, opérateurs ambitieux…) sont toujours là, se consacrant aux applications les plus prometteuses ; les acteurs du test et de la mesure doivent réagir sans cesse, en proposant des solutions parfaitement adaptées, en matière de technologie comme en matière de cout, à ces marchés dits « de niche » qui se multiplient”, précise Eric Fauxpoint, président du Simtec.