Selon DMASS, au troisième trimestre, le marché européen de la distribution de semiconducteurs a reculé de 23,4% sur un an, à 926 millions d’euros.
Au troisième trimestre, le marché européen de la distribution de semiconducteurs (hors composants pour PC) a progressé de 6,5% par rapport au deuxième trimestre et a reculé de 23,4% par rapport au troisième trimestre de 2008, à 926 millions d’euros, selon DMASS.
Bien que ce marché ait chuté de 27% sur un an au cours des 9 premiers mois de l’année, DMASS estime que son recul sur la totalité de 2009 sera compris dans la fourchette 20% – 25%. «Nous assistons à une augmentation des commandes ainsi qu’à l’apparition de quelques problèmes de livraison», commente George Steinberger, président du DMASS.
Dans la pratique, tous les pays européens ont été également touchés au troisième trimestre : -24,9% sur un an, à 315 millions d’euros pour l’Allemagne, -27,8% à 91 millions d’euros pour l’Italie, – 22,8% à 86 millions d’euros pour le Royaume Uni, -22% à 73 millions d’euros pour la France. -26,2% pour les pays scandinaves et –24,4% pour les pays de l’Est. «La crise a gommé les différences entre les diverses régions européennes notamment entre les pays de l’Est et le reste de l’Europe.
L’électronique européenne est partout à son plus bas niveau», indique M. Steinberger. Toutes les familles de produits ont enregistré des baisses à deux chiffres au troisième trimestre, excepté les mémoires (-6,5%). Ainsi, les circuits analogiques ont-ils chuté de 20,7% sur un an et les micros MOS de 27,7% du fait d’un très fort recul du segment des microprocesseurs. Cependant, au sein de ces familles, le DMASS indique des scores supérieurs à la moyenne pour les mémoires Dram, les discrets radiofréquences, les circuits analogiques avancés et les microcontrôleurs haut de gamme.
L’incertitude sur l’avenir demeure. «La grande question pour 2010 est : assistons-nous à une réelle reprise ou à une reconstitution des stocks qui, si c’était le cas, se diluerait au cours du premier semestre de l’année prochaine?» s’interroge M. Steinberger.