Le marché européen de la distribution de semi-conducteurs, hors composants pour PC, pourrait connaître une progression de 50% en 2010, selon DMASS. L’ensemble “Allemagne-Autriche-Pays de l’Est” représente maintenant la moitié de ce marché européen.
Au troisième trimestre, en Europe, les ventes de semi-conducteurs (hors composants pour PC) par la distribution ont progressé de 63,8% par rapport au troisième trimestre 2009, à 1,56 milliard d’euros, annonce l’association européenne de distribution DMASS.
“Nous nous acheminons vers une croissance de presque 50% en 2010, une croissance qui compensera la chute de 2008 et 2009“, prévoit Georg Steinberger, président réélu de DMASS.
“Et même si les commandes ne progressent plus, elles demeurent à un niveau très élevé“, estime M. Steinberger. Aujourd‘hui, la question qui se pose est la suivante de l’avis du président: “Que va t-il advenir après une telle séquence de montagnes russes?“. Et de répondre: “2011 devrait enregistrer une croissance beaucoup plus modeste que 2010“.
Au troisième trimestre, tous les marchés d’Europe ont enregistré de fortes progressions. Les plus faibles d’entre elles sont pour l’Espagne (+28%) et la France (+47% à 109 millions d’euros).
La palme de la croissance revient aux pays de l’Est (+89%) et, parmi eux, à la Russie (+111%). Ils sont suivis de l’Allemagne (+68% à 551 M€), de l’Italie (+65% à 153 M€), du Royaume-Uni (+56% à 138 M€) et des pays scandinaves (+55% à 124 M€).
IDEA remarque qu’aujourd’hui, le marché allemand représente 35% du marché européen de la distribution de semi-conducteurs. Et l’ensemble “Allemagne–Autriche-pays de l’Est” compte pour la moitié de ce marché.
En outre, la distribution gagne des parts de marché dans cette région du monde puisque la croissance des ventes de la distribution y dépasse celle des ventes de semi-conducteurs.
Au plan des produits, ce sont les IGBT qui ont enregistré la plus forte progression sur un an (+111%), devant les convertisseurs (+88%), les transistors Mosfet (+85%), les microprocesseurs (+83%), les interfaces analogiques (+79%) et la logiques programmable (+78%). Les autres familles (mémoires Eprom, circuits de puissance bipolaires…) ont progressé de façon moindre.