Une étude commandée par l’IPC montre qu’entre 2011 et 2018, les embauches de personnes travaillant dans le domaine de l’électronique ont progressé de 2,1% par an dans les pays de l’Est, une croissance supérieure aux +0,2% enregistrés dans l’ensemble des 28 pays de l’Union Européenne. Entre 2018 et 2023, la croissance annuelle de l’emploi du secteur électronique dans les pays de l’Est devrait atteindre +0,9% par an contre +0,2% par an pour l’ensemble de l’Europe.
Les pays de l’Est font partie des régions de l’Europe des 28 où le secteur électronique embauche le plus, selon une étude réalisée par Oxford Economics pour le compte de l’organisme IPC.
Entre 2011 et 2018, le nombre de salariés de l’électronique y a progressé de 2,1% par an contre +0,2% pour l’ensemble de l’Europe.
L’étude indique également des augmentations importantes du nombre d’employés du secteur électronique, durant cette période, en Allemagne, en Autriche, au Portugal et en Espagne. A l’inverse, parmi les pays ayant perdu le plus d’employés, figurent la Suède : -10% par an en moyenne avec quelque 24 000 personnes travaillant dans le domaine de l’électronique en 2018.
En 2018, l’industrie électronique européenne s’est appuyée sur un total de quelque 2,4 millions de personnes (8% de l’ensemble des personnes travaillant dans le secteur industriel).
En 2018, l’Allemagne était l’employeur numéro 1 avec 813 000 personnes, suivie par la France (212 000), l’Italie (201 000) et le Royaume-Uni (196 000).
Pour la période 2018-2023, l’étude prévoit que le nombre de salariés de l’électronique continuera à progresser le plus dans les pays de l’Est (+0,9% par an à comparer à une moyenne de +0,2% par an dans les 28 pays membres de l’Union).
D’autres pays devraient aussi continuer à embaucher : l’Espagne, le Portugal et l’Italie. Par contre, l’étude prévoit une diminution du nombre de salariés de l’électronique en Allemagne (-0,3% par an), au Royaume-Uni (-0,5%) et en France (-1,4%).