Le ministre de l’Industrie a rappelé que l’enjeu de la croissance verte représente 50 millions d’euros et 280 000 emplois dans les dix ans à venir.
Dans une interview accordée à “Nice-Matin”, au cours de laquelle il a évoqué les mesures qui pourraient être prises à l’issue des Etats Généraux de l’Industrie, Christian Estrosi a annoncé qu’il étudiait la mise en place de “prêts verts”. Il a rappelé que l’enjeu de la croissance verte représente 50 millions d’euros et 280 000 emplois dans les dix ans à venir, en rappelant les chiffres présentés lors du “Grenelle de l’environnement”, et qu’il fallait donc favoriser toutes les initiatives qui privilégient l’efficacité énergétique. “Les prêts verts seront destinés aux entreprises qui investiront pour améliorer leur performance énergétique et leur production de manière écologique”, a indiqué le ministre.
Il est également revenu sur son projet d’accorder des aides à la relocalisation. “De plus en plus d’entreprises sont en train de se rendre compte que les conditions de travail, la qualité des formations ou le coût des transports apportent plus d’inconvénients que d’avantages. Nous sommes prêts à aider un certain nombre d’entre elles à relocaliser les emplois en France par une aide aux investissements remboursables”, a-t-il déclaré au quotidien régional. Enfin, le ministre a indiqué que les entreprises étrangères qui ont bénéficié du crédit d’impôt recherche et qui veulent fermer leur site, devront soit rembourser les aides, soit accepter de céder leurs brevets à un éventuel repreneur.