Pour le deuxième trimestre 2016, le “club Semiconducteurs” du syndicat Acsiel Alliance Electronique affiche un recul de
4,5%par rapport au premier trimestre.
Après un premier semestre satisfaisant, le second trimestre a connu un recul sur le marché français des semi-conducteurs, malheureusement en ligne avec la décroissance générale – et mondiale – du secteur, sans amélioration soudaine en vue du moins pour cette année.
Ainsi, pour le deuxième trimestre 2016, le “club Semiconducteurs” du syndicat Acsiel Alliance Electronique affiche un recul de
4,5% et, dans son analyse du marché total incluant les ventes aux intégrateurs et celles de la distribution, il estime que la baisse par rapport au trimestre précédent est sensiblement du même ordre.
La répartition des ventes en France entre les deux canaux – ventes directes aux intégrateurs et ventes de la distribution – est respectivement de 70,7 % et de 29,3% ; d’un trimestre sur l’autre, on relève une baisse séquentielle aussi bien pour ce qui concerne les ventes directes que pour les ventes de la distribution même si pour cette dernière, on note une légère progression par rapport au 2è trimestre 2015.
Par familles de produits, les composants discrets et les capteurs et actionneurs restent stables. Seuls les composants analogiques continuent leur progression de façon régulière, depuis plus d’une année.
Tous les segments de marché affichent une baisse plus ou moins conséquente par rapport au trimestre précédent. Seul, le secteur de l’automobile tire son épingle du jeu en se maintenant d’un trimestre sur l’autre, et en affichant également une hausse par rapport aux 3è et 4è trimestres 2015.
Les trois domaines prépondérants restent sans surprise et par parts de marché, l’automobile (39,6%), l’industriel & mil-aéro (32,5%) et les puces pour encarteurs (23,0%).
A noter cependant que si l’aéronautique civile et surtout les marchés militaires (avions de chasse, drones, sous-marins, etc), n’ont plus à démontrer leurs nombreux succès commerciaux via le savoir-faire français et européen, il convient de noter l’importance croissante de l’Industriel aujourd’hui et pour les années à venir.
N’oublions pas que le terme Industriel rassemble un grand nombre de marchés correspondant aux nouveaux besoins de la société et dont la France, souvent innovatrice, dispose d’une bonne expertise. Quelques exemples : la conservation de la santé (médical), le développement durable, la sécurité, la mobilité, la communication et le traitement des données mais aussi la consommation d’énergie, les équipements ferroviaires, les compteurs intelligents, le chauffage et la climatisation, la domotique, l’automatisation des bâtiments, les robots électroniques, l’éclairage électronique…et la liste est encore longue.