Le ministre juge «inadmissible» que Wipro envisage de fermer son unité de Sophia Antipolis après avoir bénéficié d’aides publiques. Le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, a décidé de convoquer cette semaine la direction européenne du groupe indien Wipro, afin qu’elle s’explique sur le sort de son site de Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes). Ce dernier est menacé de fermeture alors que l’entreprise a bénéficié de cinq millions d’euros de crédit impôt-recherche.
Si une fin des activités de NewLogic est décidée, le ministre souhaite que la société participe au sauvetage de l’emploi de ses salariés à une hauteur s’approchant du montant perçu.
Il a ajouté que l’Etat allait mettre en place un «comité stratégique» pour aider à préserver les emplois de cette entreprise. Ce comité comprendra des représentants des collectivités locales, des salariés et du cabinet du ministre. «Il doit faciliter le maintien de l’activité de Wipro à Sophia Antipolis» ou, en cas de retrait de l’entreprise, le financement d’un plan de sauvegarde de l’emploi.
Dans un communiqué, M. Estrosi a jugé «inadmissible» que Wipro envisage de fermer son unité de Sophia Antipolis après avoir bénéficié d’aides publiques. Il a demandé à ses dirigeants «de prouver sous 15 jours qu’ils ne sont pas des patrons sans scrupules».